| [1] | Unes letres moult amiables Lui a tramises honorables, A elle se recommandant, Disant que " sa fille amoit tant Que, se donner lui veult a femme Li roys, il promet, par son ame, Que la guerre fera cesser, Et les Grieux arriere passer En leurs terres, ja n'i fauldra. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 116) | | [2] | Bon avis y a advisé : Une letres a devisé A son secretaire, moult sage ; (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 132) | | [3] | ENTRE les .VII. ars et sciences par lesquelles ce present monde est gouverné, et qui sont appellez ars liberaulx, pour ce que anciennement nul, se il n'estoit liberal, c'est a dire fils de noble homme et astrait de noble lignie, n'osoit aprandre aucun d'iceuls ars, c'est assavoir : GRAMAIRE, LOGIQUE, RETHORIQUE, GEOMETRIE, ARISMETIQUE, MUSIQUE et ASTRONOMIE, lesquelz ars trouva, du tiers aige du monde et au temps de Habraham, Zozoastres, qui regnoit en Baterie et Perse, est le premier et principal ars GRAMAIRE, par lequel l'en vient et aprant tous les autres ars par les figures des letres de A, B, C, que les enfans aprannent premierement, et par lesquelz aprandre et sçavoir l'en peut venir a toute science, et monter de la plus petite letre jusques a la plus haulte. (DESCH., Art dictier R., 1392, 266) | | [4] | Li messagier dou roi de France retournerent en France et aporterent ces letres. (FROISS., Chron. D., p.1400, 188) | | [5] | Au doiz de la letre [où Villon écrit sa requête au Prince] : Allés, letres, faictes ung sault, Quoyque n'aiez ne piés ne langue, Remonstrez en vostre harangue Que faulte d'argent si m'assault. et astrait de noble lignie, n'osoit aprandre aucun d'iceuls ars, c'est assavoir : GRAMAIRE, LOGIQUE, RETHORIQUE, GEOMETRIE, ARISMETIQUE, MUSIQUE et ASTRONOMIE, lesquelz ars trouva, du tiers aige du monde et au temps de Habraham, Zozoastres, qui regnoit en Baterie et Perse, est le premier et principal ars GRAMAIRE, par lequel l'en vient et aprant tous les autres ars par les figures des letres de A, B, C, que les enfans aprannent premierement, et par lesquelz aprandre et sçavoir l'en peut venir a toute science, et monter de la plus petite letre jusques a la plus haulte. (VILLON, Poèmes variés R.H., c.1456-1463, 51) | | [6] | Et donques les letres sont elemens des sillebes et des dicions, et les sillebes ne sont pas elemens des dicions mais en sont parties integrales. (ORESME, C.M., c.1377, 616) | | [7] | Je me recorde que es letres que le roy des Romains escript au roy de France je treuve en l'une entre les autres, où il amonnestoit et conseilloit que il feist ses enfanz aprendre es ars liberaulz et en bonnes doctrines, que il disoit que roy qui n'est lettré est comme asne coroné. (FOUL., Policrat., IV, 1372, 65) | | [8] | Dant Estienne de Fontainnes, moyne de l'abbaye Saint Ouen de Rouen et demourant en la prieuré de Segy pres de la ville de Bethencourt dont les dictes lettres font mention, examiné diligemment sur le contenu es dictes letres, depose en sa conscience et loyauté que les gens du pays d'environ la dicte ville de Bethencourt desirent moult qu'il ait marchié au dit lieu de Bethencourt, et lui semble que s'il y estoit chascune sepmainne au jeudi, ce seroit le prouffit du pais d'environ et de la chose publique, considerez que au jeudi n'est aucun marchié en pais plus prez que à troiz et quatre lieues de Bethencourt et du pais d'environ, et les mauvez chemins qui sont de l'un à l'autre. (6205, 333) | | [9] | Receu avons humble supplication de nostre amé escuier et panetier Jehan, seigneur de Bethencourt, contenant que comme naguaire nous lui avons octroié nos letres en las de soye et cire vert, desquelles la teneur s'ensuit: . (6205, 349) | | [10] | Comme discord feust meu ou esperé à mouvoir entre nobles personnes messire Pierre de Rouville et Madame Aldonsse de Braquemont, sa feme, d'une part, et noble homme Monseigneur Regnaut de Betancourt, dit Moreau, chevalier, sur ce que les dits sieurs de Rouville et sa femme disoient et maintenoient les propriété et saisine des terres et seigneuries de Grainville la Tainturiere et du dit lieu de Betancourt à eulx appartenir, tant par vendicion et transport pieça fait par deffunt noble homme messire Jehan de Betancourt, en son vivant seigneur des dictes terres, à deffunt noble homme Monseigneur Robert de Braquemont, jadis chevalier, pere de la dicte dame de Rouville, par certains pris plus à plain desclairés es letres de venditions et transpors dessus sur ce fais, que par don et octroy fait par le Roy nostre souverain seigneur aux dis de Rouville et sa dicte feme et leurs hoirs. (6205, 479) |
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Attestation de 