C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de langoustes dans 7FMR 
9 attestations 
 Page /1 

[1] Les païs champestres sont tournés en l'estat de la mer ou chacun a tant de seigneurie comme il y a de force, et moins y ont de povoir les naturelz seigneurs que les estranges ravisseurs, dont la terre est semee comme de langoustes qui par leurs tourbes gastent les regions et les laissent en desert et en freche: dont je conclus par necessaire consequence que lez champs inhabitez feront les cités familleuses; (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 13)
[2] [ .XXIX. ] -- ! Item, de langoustes, qui gasterent les blez, et d'autres ! maintes choses. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 167)
[3] ! Ci dit des langoustes, qui gasterent les blez, ! et d'autres maintes choses. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 261)
[4] Et ainssi grant mesaventure Leur avint, com dit l'escripture, En Auffrique, aprés les batailles, Ce ne sont mye controuvailles, Car tant de langoustes sourdirent Que le ray du soleil couvrirent, Com font nues en temps nublé. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 262)
[5] Ces langoustes trestuit li blé Devourerent, riens n'y remaint, Toutes les fueilles et bois maint Furent par elles devouré. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 262)
[6] la VIIJe d'une maniere de vers volans que on appelle langoustes qui gasterent tous les foins de terre ; (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 126)
[7] Langoustes sont grans escrevisses, et sont bonnes cuictesen l'eaue. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 237)
[8]) Escrevisses de mer doivent estre cuictes en four, et dit l'en langoustes, et couvient estouper tous les pertuiz a la guise du fournier, et mengier trenchee au vinaigre et a la ciboule. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 243)
[9] Nous lisons aussi comment saint Jehan Bapitste mengoit seulement langoustes et saulterelles et miel sauvage, comme dit saint Mathieu en son .IIIe. chapitre. (7007, 324)
[10] Prenostica aussi, deux ans devant, l'innumerable nombre de langoustes qui advolerent en France, qui firent ung dommage inestimable, car ilz mengerent tout ce qu'ilz trouverent vert sur la terre et, en plusieurs lieux, mengerent les escorces des gros arbres etfut la 5e foiz qu'elles sont descendues, ainsi que courent les influences et selon le vouloir de Dieu. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, 118)

Fermer la fenêtre