C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de laisses dans 7FMR 
9 attestations 
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[1] Et si le laisses esprendre De passions, et surprendre, Qui font son sens tourner mendre, Et chanceler et suspendre Le jugement raysonnable. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 16)
[2] Fol amusé a neant, deceu par la vanité de ceste briefve vie, qui prens ton plaisir a vivre pour trainer en langueur et angoisse porter, pour quoy te plaist ce qui te tourmente, et comme nelaisses tu de bon grey ce qui maugré toy te laissera? (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 17)
[3] Tourne toy vers moy, et advise en quel dangier tu te laisses couler, et prye Dieu qu'il te garde de mauvaise pensee et de tentacion dyabolique. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 22)
[4] O crestien, qui tant as d'avantage de grace et de congnoissance sur les creatures autres, et es appellé a si haulte perfection comme a gloire pardurable et aux riches douaires de beatitude de corps et d'ame, comme te peult si alecher la lecherie dez delitz de ce monde et le regret de les perdre tant descouragier que tu me laisses? (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 97)
[5] Et se tu te laisses couller en non challance, il te laissera non chalu. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 102)
[6] Pour tant disoit Macrobes : Tu, homme, qui es créé afin de suivre l'effect de l'entendement qui de sa proprieté requiert haultes choses, laisses, laisses les charnalitéz et delis du corps et basses choses aux bestes mues qui n'ont autre gloire, et t'abitues aux grandes euvres qui parfont l'ame et donnent renommée. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 175)
[7] Pour tant disoit Macrobes : Tu, homme, qui es créé afin de suivre l'effect de l'entendement qui de sa proprieté requiert haultes choses, laisses, laisses les charnalitéz et delis du corps et basses choses aux bestes mues qui n'ont autre gloire, et t'abitues aux grandes euvres qui parfont l'ame et donnent renommée. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 175)
[8] Nanil, nanil, tu ne seras pas si mal conseillee que tu laisses le bien pour prendre le mal. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 22)
[9] Si gardes doncques que le pain du familleux ne moisisse en ta huche, que la cote du nu ne laisses mengier aux vers, que tu ne tiengnes enclos les soulers des deschaulx, et que tu ne possedes l'argent du souffraiteux ; (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 37)
[10] Elle lui donna un bel reliquiaire d'or grant et moult riche de pierrerie, où ot de la vraye crois et autres reliques, et le dauphin lui donna .II. tres beaulz brachez à coliers d'or etbelles laisses ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 123)

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