C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de laissee dans 7FMR 
9 attestations 
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[1] Remembre toy depuis sa jeunesce jusques au jour d'ui se vie contemplative constament ou service de Dieu, quelque occupacion que elle oncques eust, l'a nul jour laissee? (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 121)
[2] Jamais ne m'a laissee La grace Dieu en place ny en voye Ne, se trop fut ma personne lassee, Tousjours conffort incontinant j'avoye. (LA VIGNE, S.M., 1496, 356)
[3] A luy je m'areste et me fonde, A luy ma voix du tout s'ordonne, A luy me tiens, parolle ronde, A luy mon vouloir s'abandonne, A luy mon esperance donne, A luy je donne ma pencee, A luy ma puissance redonne, A luy j'ay ma faveur laissee. (LA VIGNE, S.M., 1496, 400)
[4] Le dict vendredi, le roy, estant a Petre Saincte, leva la garnison qu'il y avoit auparavant laissee. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 277)
[5] Fut aussy signe de la tierce paix qui fut laissee en la terre personnelle de toute humaine creature qui seroit de bonne voulenté. (GERS., Noël, p.1404, 301)
[6] les tirannises sont venues a vostre congnoissance, et tousjours tout a esté retorqué sus le povrepeuple, et l'avez laissee, " scilicet France ",tellement malade et en tielx mains dont elle ne se pourra relever, c'est assavoir en la main de tirans, a les bien nommer, et par la faulte de justice luy avez osté magnificossuos , les notables gens d'eglise, nobles et bourgois, qui a falu qu'i s'en soient alez par ce qu'ilz n'avoient que menger. (JUV. URS., Loquar, 1440, 364)
[7] Or fu Aigres en grant peril, ce puet on savoir, car il n'avoit mie a celle heure Pleuresanc son espee, ains l'avoit laissee a l'ostel, dont durement se repentoit; (Bérinus, I, c.1350-1370, 371)
[8] Et puis s'en retourna a ses gens qu'il avoit laissee sur la montaigne, puis s'en vindrent avec ces deux mille chevalliers. (BAGNYON, Hist. Charlem. K., c.1465-1470, 186)
[9] Or savoit il bien que il l'avoit laissee povre deux jours ou troiz devant, et que en si pou de temps ne pouoit elle pas estre de tant enrichie. se repentoit; (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 114)
[10]EN Esté donques quand les arbres sont ja bienen seve, et qu'ils ont du bois nouveau un peuduret, vous prendrez un jetton au bout desprincipales branches d'un arbre privé dontvoulez avoir fruit, sans rien coupper du vieilbois, à fin d'avoir un bon oeillet d'iceluy jettonavec sa queuë pour faire vostre ente, mais choisissez leplus gros, tronçonnez-leur premierement la queuë par le milieu,et en jettez la fueille sans arracher le residu de laditequeuë, puis avec la pointe d'un cousteau bien trenchant etaigu, incisez de l'escorce dudit jetton un escusson de la longueurde l'ongle, auquel y a seulement un oeillet plus hautque le milieu avec le residu de sa queuë que luy aurez laissee,et notez que l'escusson du perfiguier veut avoir deux ou troisfueilles. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, (null))

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