C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de iiij dans 7FMR 
333 attestations 
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[1] XV Cy commence le Livre de Paix lequel s'adrece à tres noble et excellent prince, monseigneur le duc de Guienne, ainsné filz du Roy, encommencié le premier jour de septembre apres l'apointement de la paix jurée entre noz seigneurs de France en l'an mil IIIJ. cent et XIJ. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 58)
[2] Mais ne vint pas de toy sans faille le mouvement, ains de cellui sans la cuy custode pour neant est veillé en la garde de la cité, lors que la veille de Saint Jehan Baptiste en ce present an mil IIIJ. cent et XIJ., si que j'ay esté bien informée par ceulx qui l'oyrent, gens digne de foy, que tu, oyant la messe, sur le pas de l'Euvangile où il dist de Saint Jehan : Et multi in nativitate ejus gaudebunt, te tournas à joyeux visage, comme tout soubdainement meu, en disant à ton confesseur : O pleust à Dieu que à ceste glorieuse journée nous peussions mectre ensemble par bonne paix et joye ces IJ. Jehans -c'estoit à entendre Jehan, duc de Berry, d'une part, et Jehan, duc de Bourgongne, de l'autre - contraires, mais ce dis tu afin que bon traictié doresenavant y puissions entreprendre, moyenner, et bien finer à l'ayde de Dieu, est bon que une belle messe à solempnité soit demain dicte en la chappelle de Saint Jehan qui est cy pres, auquel lieu les IJ. susdis ont grant devocion. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 60)
[3] Mais pourtant ne souffit mie avoir bonne cause de vouloir faire la chose, ains convient regarder comment pourra estre faicte ains que on la delibere auquel regart par especial .IIIJ. choses convient : la premiere, quel puissance on a de ce faire ; (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 67)
[4] Si y doit avoir par especial continuellement de IIIJ. manieres d'estas conseilliers, c'est assavoir des nobles mesmement de IJ. manieres : les uns soient chevaliers ou escuiers tres esleuz et esprouvéz en l'excercice des armes, lesquelz aient tout leur temps emploié ou labeur d'icelles, tellement qu'en tout savoir ou la plus grant partie de ce qu'il y convient soient venus à dignité et estat d'estre chevetains des autres es offices et charges qui y conviennent, et yceulx seront propres à bien conseillier sur le fait des guerres. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 76)
[5] ITEM, les laiz du conseil qui est le IIIJ.e estat doivent estre bons preudesommes de bel estat et bon vie, soient bourgois ou autres, sages et prudens, lesquelz aient frequenté en leur vie gens de divers estas et offices, tant de finance comme de fait d'escriptures et lectres royaulx et de justice, si qu'ilz soient tous stilléz de fait de finances et de comptes, et generalment de tout ce qui y appartient, et yceulx conseilleront le prince es voies bonnes, justes, loyalles et licites à son prouffit de fait de finances et comment sur les receptes et revenues de son royaume ou pays pourra estre, pourveu qu'il n'y soit baretéz, et en tout ce qui y touche, bien et bel l'adviseront, mais bien se garderont se preudesommes sont et de conscience, de lui mectre au devant quelconques voie de traire argent estorcionnairement ne hors droit, car à leur grant charge seroit, et ycelz gens sont ydoinés es dis offices de finances et des comptes. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 77)
[6] À ceulx qui veullent estre bons et mener droit vie, la IIIJ.e condicion qui affiert au serviteur est diligence de bien servir son maistre, et à tout heure estre prest, esveillé et prompt, en laquelle diligence est comprise obeissance en toutes choses quelconques justes et raisonnables. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 86)
[7]Cy commence la table des rubriches de la IJ.e partie de ce livre, laquelle IJ.e partie fu commenciée la IIJ.e jour du mois de septembre, apres les convenances de paix rejurées en la ville de Pontoise, et que noz seigneurs de France vindrent à grant joye et paix à Paris en l'an de grace IIIJ. cent et XIIJ. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 88)
[8] Mais comme il soit vray que telles excecucions cruelles se facent quant il avient et communement pour aucune de IIIJ. raisons qui s'ensuivent ou pour toutes IIIJ. ensemble puet bien avenir, c'est assavoir hayne, envie, vengence, et convoitise. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 94)
[9] Mais comme il soit vray que telles excecucions cruelles se facent quant il avient et communement pour aucune de IIIJ. raisons qui s'ensuivent ou pour toutes IIIJ. ensemble puet bien avenir, c'est assavoir hayne, envie, vengence, et convoitise. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 94)
[10] Et pour mieulx et plus particulierement distinguer les parties en quoy justice s'estent et consiste, est assavoir que IIIJ. principaulx y a : l'une à ce que les mauvais soient pugnis, afin que par eulx ne soient les bons fouléz ne le bien de paix empeschié ; (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 96)

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