| [1] | Ou quel oeuvre diligement fait de diverses sentences des sains et prudens hommes, combien que les enfans pour leur rudesse ne soient pas couvenables a lire ne a entendre, neantmains leurs maistres pouront de divers chapitres prendre et donner a icheulx enfans, a leur discretion, matere de lettres et de vers ; (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 4) | | [2] | La seconde science est gramaire, qui est science de ordonner icheulx noms imposés aux choses et de composer oroisons, c'est a dire assambler paroles en sens parfait. (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 76) | | [3] | De la maniere de lire les livres des païens dist saint Jherome ou livre du Proufitable et du luxurieux : «Nous avons acoustumé de che faire quant nous lisons les philosophes, quant les livres de sapienche seculiere viennent en nos mains : se nous trouvons en icheulx auchune chose proufitable, nous le convertissons a nostre enseignement ; (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 113) | | [4] | Les livres ne sont que povres amonestemens des sciences, qui contiengnent les commenchemens des choses que on doit enquerir, afin que d'icheulx le corage prende commenchemens des besongnes et besongnier. (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 121) | | [5] | Publiques sont qui viennent es usages communs ou sont a venir, comme sont livres, traitiés, abregiés, sommes et telz choses que seulment a cheulx qui sont eslevés et sages appartient de faire, et en icheulx garder plus grant diligence de paroles et de sens. (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 132) | | [6] | c'est a dire : ainssi que icheulx perversement ou mauvaissement demandoient, ainssi Nostre Seigneur en destournant respondoit, c'est a dire obliquement, et non pas selonc leur demande, non pas toutefois frauduleusement mais prudentement ou sagement, selonc le dit de Salomon : «Respond au fol selonc sa folie, afin qu'il ne lui samble qu'il soit sage». (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 155) | | [7] | Pour tant icheulx convient reprendre par le frain de discipline et a bons meurs acoustumer, ja soit che qu'ilz le facent contre leur volenté, selonc le dit de Ovide ou livre de ses Epistres : «Comme les premiers goreaulx blechent les tendres jumens, et comme a grant paine veult souffrir le frain le cheval prins ou tropeau, ainssi le rude corage mauvaissement et a grant paine se veult submettre a bons meurs». (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 180) | | [8] | Et sont .VII. causes qui incitent icheulx a recepvoir discipline volentiers, c'est asscavoir la bonté de la voulenté divine, pité paternelle, le bien de pacience, l'exemple de Jhesu Christ et des sains, le prouffit de icelle discipline, et le briefté d'icelle, et la leesse qui d'icelle ensieut. (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 195) | | [9] | et en toute patience, en souffrant patianment les corrections etbatures d'icheulx. (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 230) | | [10] | Ainssi donc que les enfans doivent obeïr a leurs parens, ainssi doivent icheulx a leurs enfans commander par maniere. (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 233) |
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Attestation de 