C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de icels dans 7FMR 
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[1] et recongnurent euls, ensemble principalment, et chascun pour le tout, avoir prins et retenu pour euls, pour leurs hoirs et pour ceuls qui d'euls auront cause, de religieuses persones et honestes l'abbé et couvent de Saint Magloire de Paris et de Gieffroy de Dampmartin, bourgois de Paris, desmaintenant a tous jours, a crois de cens ou rente, une maison et le jardin d'ycelle, avecques toutes ses appartenances, que les diz religieus et Gieffroy avoient ensemble par indivis a cause de certaine acquisicion par ycels religieus et Gieffroy faitte par vertu du previlege ou ordenance royal sur le fait des maisons ruyneuses octroyé aus bourgois et habitanz de la ville de Paris, pour raison de certain crois de cenz qu'il y avoient et prenoient, assise a Paris, en la rue de Hueleu, a l'enseigne du Plasteau d'Estaing, laquele fu jadis feu Jehan de Neaffle, tenant, d'une part, a Mahiet du Jardin et, d'autre part, a Guillemim d'Erblay, aboutissant parderrieres a Raoul Pillon, en la censive d'icels religieus, chargee avant ceste prinse en deux sols par. de fons de terre par an a la Saint Remi paiez aus diz religieus, ceste prinse faitte sur le tout pour les deux sols de fons de terre et pour et parmi quarante sols par. de rente ou crois de cenz annuele et perpetuele, lesquels quarante sols par. de rente les diz preneurs, et chascun pour le tout, seront tenuz et promistrent rendre et paier par euls, par leurs hoirs et par ceuls qui d'euls auront cause, chascun an, sur le dit lieu, egalment aus quatre termes a Paris accoustumez, c'est assavoir vint s. p. de rente avecques ledit fons de terre aus diz religieus et a leurs successeurs, et XX s. p. de rente audit Gieffroy, a ses hoirs et a ceulz qui de li auront cause, a commencer pour le premier terme et paiement a la Saint Jehan Baptiste prochain venant, et pour vint livres tour. monnoie courante a present, une foys, que les diz preneurs et chascun pour le tout en gaigerent mettre ou faire mettre du leur en l'amendement de laditte maison, toutes choses comptees pour amendement, dedans d'ui en quatre ans prochain venans. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 385)

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