| [1] | Et s'aucun essoyne me sourt, Ou une perte toute seule Ces humeurs [de] broez de court S'en mocqueront a pleine gueule. (CHART., D. Her., p.1415, 424) | | [2] | Et depuis ay je sceu que ceste vielle s'apelle Melencolie, qui trouble les pensees, deseiche le corps, corrompt lez humeurs, affoiblit les senssitifz espris, et maine l'omme a langueur et a mort. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 4) | | [3] | et dit premierement comment on doit faire nefz et galées, que ou mois de mars et d'avril, que les arbres commencent avoir habondance de humeurs, on ne doit mie taillier les arbres, dont les nefz doivent estre faites, ains les doit on entaillier ou moys d'aoust ou de juillet, quant humeur des arbres commence à sechier ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 240) | | [4] | Car, comme ce soit chose evident que ce qui est derrenier en generacion est premier en nature, pour ce que nature a la fin de generacion tent a ce qui est premier en son entencion, mais tant que une chose est plus dempse, plus espece et aussi plus composte, tant est elle plus derreniere en generacion, pour ce qu'en voie de generacion on precede des plus simples choses aux composees - si comme des elemens on va aux mixtions, et les mixtions aux humeurs et des humeurs aux membres, tant que finablement on vient a homme qui est le plus compost -, semblablement doncques, comme ce qui est le plus espeux appert estre en generacion derrenier, et par consequent principe de nature, il appert que ceste conclusion soit contraire a celle de devant. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 73) | | [5] | Car, comme ce soit chose evident que ce qui est derrenier en generacion est premier en nature, pour ce que nature a la fin de generacion tent a ce qui est premier en son entencion, mais tant que une chose est plus dempse, plus espece et aussi plus composte, tant est elle plus derreniere en generacion, pour ce qu'en voie de generacion on precede des plus simples choses aux composees - si comme des elemens on va aux mixtions, et les mixtions aux humeurs et des humeurs aux membres, tant que finablement on vient a homme qui est le plus compost -, semblablement doncques, comme ce qui est le plus espeux appert estre en generacion derrenier, et par consequent principe de nature, il appert que ceste conclusion soit contraire a celle de devant. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 73) | | [6] | Mais nenny non, au besoing nulz servans Ne trouveray qui soyent asservans Pour subvertir mes capaxes humeurs, Car aujourduy les vertüeuses meurs D'onneur haultain et de loyal service, Tout est tourné brouillin brouillas en vice. (LA VIGNE, Ress. chrest. B., 1494, 110) | | [7] | Vomissés en cent mille livres, Emplisés en tost ces escaudes Et je mesleray fievres chauldes Parmy et corrumpues humeurs, Enfleures, boces et douleurs De costë, avec vert venim, Infection, fiel collubrin, Pellés ensemble et destrempésEt bouillés avec suis et poix Pour toutes regions infere. (Cene dieux, c.1492, 127) | | [8] | Il te fault prendre en pacïence, Car les attractives liqueurs Ne se peuvent, pour les humeurs, Curer sans faire vyolance. (BAUDE, Dictz moraulx S., p.1450, 107) | | [9] | Et ce que dit est de santé appert par ce que lacommensuracion et proporcion des humeurs n'est pas une meïsmeen tous. (ORESME, E.A., c.1370, 500) | | [10] | La raison est car nature, qui est sage, envoieles esperilz et les humeurs as membres qui sont desoléz et desconfortéz. (ORESME, E.A.C., c.1370, 273) |
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Attestation de 