C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de humblement dans 7FMR 
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[1] COPPIE DE LA REQUESTE BAILLEE AUX DAMES CONTRE ALAIN Supplient humblement voz loyaulx serviteurs, les actendans de voustre tresdoulce grace et poursuivans la queste du don d'amoureuse mercy, comme ilz ayent donné leur cuer a penser, leur corps a travaillier, leur vouloir a desirer, leur bouche a requerir, leur temps a pourchacer le riche don de pitié que Dangier, Reffus et Crainte ont embuché et retrait en la gaste forest de Longue Actente, et ne leur soit demouré compaignie ne conduit qui ne les ait laissiez en la poursuite fors seulement Bon Espoir, qui encores demeure souvent derriere lassé et travaillé du long chemin et de la tresennuyeuse queste; (Lettres Chart., 1425, 361)
[2] Pou devoient de leur requestes s'efforcer ne fier, quant ilz supplioient humblement a ceulx a qui eulx seulx attribuoient la faculté de ottroier, et attendoient recepvoir les biens en vertu de ceulx qui sans eulx n'avoient aucune vertu. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 114)
[3] " Salué je l'os humblement. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 38)
[4] Et celle, qui si se maintint, Vers lui humblement se baissa Et la verge d'or lors baisa. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 268)
[5] Adont, com cilz qui moult savoit Bien lengagier et qui se voit Ou dangier de belle Medee, Qui puis en ot male souldee, Moult humblement lors prist a dire : " Ha ! (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 39)
[6] Si l'a moult humblement proyez Que " sa mere, ses seurs, sa femme, Ses filles, et mainte aultre dame Luy rende, par telle rençon Com luy plaira ; (CHR. PIZ., M.F., IV, 1400-1403, 47)
[7] Et, tres noble et redoubtée dame, avant que plus oultre je procede en ceste matiere, suppli humblement ton humaine debonnaireté que n'ait à mal se en singulier je parle à toy, c'est assavoir par " tu ", ainsi come meismement autrefois ay parlé, en mes petites escriptures et epistres, à ton tres noble pere, l'excellent duc de Berry (dont l'ame soit au ciel! (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 18)
[8] Escript à Paris par moy Cristine de Pizan, ton humble et obeissant, suppliant humblement que à mal tu n'aies ne moins gré ne m'en saches se plus tost n'as de moy eue ceste present epistre, laquelle ta benignité vueille en gré recevoir, et me soit du default de tant yavoir mis, quoyque dès pieça elle feust pour toy en ma pensée, s'il te plaist, souffisant excusacion pluseurs grans ennuis et troubles de courage, qui à cause de maints desplaisirs qui depuis le temps que je le commençay, qui fut dès pieça, ont mon povre entendement, pour sa foiblece, tenu si empeschié en tristes ymaginacions et pensées qu'il n'a esté en ma puissance de plus tost l'avoir achevé que à cestui .XX. jour de janvier l'an mil CCCCXVII. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 52)
[9] Si avendra aucunes fois par aventure que le dit prince par mauvais conseil ou pour aucune cause vouldra grever son peuple d'aucune charge, par quoy les subgiéz, qui sentiront leur dame pleine de bonté, de pitié et de charité, venront vers elle et tres humblement la supplieront que il lui plaise estre pour eulx vers le prince, car ilz sont povres et ne pourroient sans trop grant grief ou estre desers, souffire a tel finance ; (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 32)
[10] Sans longue dilacion parlera a son seigneur bien et sagement, et y appellera des aultres saiges, se mestier est, et tres humblement suppliera pour le peuple, monstrera les raisons - de quoy elle sera tres bien informee - comment il est neccessaire que prince, se longuememt il veult regner en paix et glorieusement, soit améz de ses subgiéz et de son peuple, lui ramentevra parolles selon la forme que Seneque dit ou .IIIe. livre De yre, qui dit que quoy que il soit bien seant a toute personne d'avoir benigneté, par especial est aduissant a prince l'avoir vers ses subgiéz. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 33)

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