C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de humain dans 7FMR 
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[1] Et pour ce que les jugemens de Dieu, sans qui riens ne se fait, sont une abisme parfonde ou nul entendement humain ne sceit prendre fons et que noz sens sont trop foibles, noz ans trop cours et noz affections trop fraelles à les comprendre, nous imputons a Fortune, qui est chose faincte et vaine et ne se peut revencher, la juste venjance que Dieu prent de noz faultes, laquelle, ainsi que dit Vallere, vient bien a tart, mais la longue attente est recompensee par aggravement de peine. (CHART., Q. inv., 1422, 4)
[2] Tu as fait cri contre l'eslargissement des despenses et les legieretezet esbaudissemens des jounes nobles homes, mais tu n'as pas gecté ton obprobrieuse voix contre les desloiales effusions de sang humain qui ont froissié le lien de justice et ouvert le chemin de abhominacion. (CHART., Q. inv., 1422, 41)
[3] Et pour certain, C'est le plaisir qui nous est plus prouchain Et la sourse du reconfort humain Et le parfait de tout desir mondain. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 176)
[4] Puis qu'il faut que point ne le voie, Au moins se lectres recevoie, Qui presentassent Reconfort et se guermentassentDes maulx que noz deux cuers entassent, Son doulz parler representassent, Humble et humain, Au moins congneusse je la main Qui tant m'a escript soir et main Doulz mos de demain en demain, Si les baisasse Et quoy que trop ne m'en aisasse N'en cuer du tout ne m'envoysasse, Entretant un pou m'appaisasse En regardant Ses lectres et bien les gardant. (CHART., L. Dames, 1416, 250)
[5] Mais la vanité de l'onneur mondain et le delit que l'erreur humain prent d'avoir povoir sur autrui aleche les folles pensees a tousjours vouloir rentrer en cest experimenté peril, comme l'oisel qui se fiert en la rethz ou il a veu les aultres surprendre et couvrir. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 8)
[6] Que songes tu, Entendement raisonnable, ymage de la eternelle unité, cler ruissellet decourant de la source de vie, raysant de la resplendisseur du souverain solleil, dont nul ne peult fouir la chaleur, rayant en corps humain pour enluminer les tenebres dez mortelx? (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 24)
[7] Or es conjoint a corps humain pour gouverner la partie vegetative despotiquement et l'appetit sensitif par seigneurie royal et politique. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 24)
[8] Pour quoy donc seuffre ta non challance s'avugler en la nuee de ce mortel corps, seduit par les passions humaines et cheoir avec la pesanteur de charnalité abatue par les hurs de fortune, quant tu le dois enluminer et ressourdre, et recurer l'ancienne masse du corps humain, enclinee a vice, et infecte par l'originel peché, en nouvelleté d'esperit purifié par impartition de grace. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 26)
[9] Tu vins du hault firmament Pour donner soullegement A humain entendement, Et oster l'empechement Du charnel encombrement Qui trouble le jugement Par son imperfection Et met son entention En argumentation Plaine de deception. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 29)
[10] Elle d'autre part, voullant encercher lez causes de l'essoine d'entendement humain et de l'enfermeté du corps malade, print telles interrogations: Foy. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 30)

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