C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de habiz dans 7FMR 
58 attestations 
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[1] Ceste tresscandaleuse faulte est venue de plus haut que de toy ne de moy, quant ceulx qui ont eu a departir les guerredons des biensfaiz et des honneurs les ont donnez aux robes et aux apparences de dehors, dont chascun a prins tele instruction que fort est de congnoistre l'estat des hommes a leurs habiz ne de choisir ung noble home d'avec ung ouvrier mecanique. (CHART., Q. inv., 1422, 41)
[2] Moult loing derriere Furent leurs gens, si firent chiere Tant mate et si triste maniere, Ne leurs habiz ne furent guiere De trop grant monstre. (CHART., L. Dames, 1416, 209)
[3] ITEM, ordonne que ilz ne portent habiz oultrageux ne autres que leur appartiennent sans prendre ceulx des gentilz hommes, broderies ne devises, comme tel orgueil puist estre prejudiciable et ait peut estre esté. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 137)
[4] Ceste dicte Sobrece se demonstrera en tous les sens de la dame aussi bien que es fais et habiz par dehors, car elle lui rendra le regart tardif, arresté et sans vagueté, la gardera de curiosité de moult de souefves odeurs, en quoy assez de dames ont mis grant cure et despendu foison argent, pour ce que elle lui dira que on ne doit mie procurer ne donner au corps tant de delices, et que mieulx vault que cel argent soit donné aux povres. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 44)
[5] delaissant en jeunes jours les habiz jolis, vagues et curieux, lesquelz jeunece lui avoit ainçois amonnestez, prist habit royal et pontifical, sage et imperial, comme affiert à tel digneté, et, avec ce, par l'exemple de l'Escripture, qui dit : «Se ton oeil te scandalize, si l'oste de toy», pour oster toute fole memoire, chaça d'environ soy tous les folz procureurs, administrateurs et adnonceurs des foles jeuneces passées, où yceulz flateurs le soloyent instruire et conduire au gré de sa jeune plaisance ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 37)
[6] L'acoustumée maniere de son chevauchier estoit de notable ordre à tres grant compagnie de barons et gentilzhommes bien montez et en riches habiz, lui assis sus paleffroy de grant eslite, tout temps vestu en habit royal, chevauchant entre ses gens, si loings de lui et par tel et si honnorable ordennance, que, à l'aourné maintien de son bel ordre, bien peust savoir et cognoistre tout homme, estrangier ou autre, lequel de tous estoit le roy ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 50)
[7] En quel ordre, en quel coagulence regulée en toutes choses estoit gouvernée la court de tres noble damme, la royne Jehanne de Bourbon, son espose, tant en estat magnificent, comme en honnestes manieres ruilléesde vivre, si comme en ordennance de mengiers et assietes, en compagnie, en serviteurs, en habiz, atours et en tous paremens par notable et bel ordre menez cotidienement, et aux solemnitez des festes années, ou à la venue des notables princes, que le roy vouloit honnourer ! (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 53)
[8] En quelle digneté estoit celle royne couronnée ou atournée de grans richeces de joyaulx, vestue es habiz royaulx larges, longs et floutans, en sambues pontificales, lesquelz ilz appellent chappes, ou en manteaulx roiaulz des plus precieux draps d'or ou de soye, aournez et resplendissans de riches pierres et perles precieuses, en ceintures, boutonneures et ataches, par diverses heures du jour habis rechangiez pluseurs foiz, selon les coustumes royales et pontificaulz, si que merveilles ert à veoir ycelle noble royne à telz dites solempnitez, à compagnie de .II. ou .III. roynes, pour lors encore vivans, ses davancieres ou parentes, à qui portoit grant honneuret reverence, comme raison et droit le devoit, sa noble mere, et ducheces, femmes des nobles freres du roy, contesses, baronnesses, dames et damoiselles à moult grant quantité, toutes de parage, honnestes, duittes de honneur etbien moriginées, car autrement ne fussent ou lieu souffertes, et toutes vestues de propres habiz, chascune selon sa faculté, correspondens à la solempnité de la feste. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 54)
[9] En quelle digneté estoit celle royne couronnée ou atournée de grans richeces de joyaulx, vestue es habiz royaulx larges, longs et floutans, en sambues pontificales, lesquelz ilz appellent chappes, ou en manteaulx roiaulz des plus precieux draps d'or ou de soye, aournez et resplendissans de riches pierres et perles precieuses, en ceintures, boutonneures et ataches, par diverses heures du jour habis rechangiez pluseurs foiz, selon les coustumes royales et pontificaulz, si que merveilles ert à veoir ycelle noble royne à telz dites solempnitez, à compagnie de .II. ou .III. roynes, pour lors encore vivans, ses davancieres ou parentes, à qui portoit grant honneuret reverence, comme raison et droit le devoit, sa noble mere, et ducheces, femmes des nobles freres du roy, contesses, baronnesses, dames et damoiselles à moult grant quantité, toutes de parage, honnestes, duittes de honneur etbien moriginées, car autrement ne fussent ou lieu souffertes, et toutes vestues de propres habiz, chascune selon sa faculté, correspondens à la solempnité de la feste. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 54)
[10] en laquelle, en habiz, atours royaulz tres honnorables, toute honnesté estoit gardée, autrement ne le souffrist le tres sage roy, sanz lequel commandement et ordennance, ne feist quelconques nouveleté en aucune chose ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 56)

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