C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de habis dans 7FMR 
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[1] Raison rompue Est si par vie corrompue Que qui a robe derompue, Se on est bon, si pert il que on pue Entre les gens,Soient conseilliers ou regens, Dont chascun est moins diligens D'acquerir vertuz que habis gens. (CHART., L. Dames, 1416, 284)
[2] Mais les paremens et habis Tant riches et beaulx et li mais Ne vous diroit homme jamais. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 261)
[3] Et moy estant enfant qui les vy en l'ostel de mon pere, qui conseiller dudit roy estoit, m'esmerveillant de leurs estranges habis, puis porter ce tesmoignage. , Dont chascun est moins diligens D'acquerir vertuz que habis gens. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 139)
[4] Mais l'orgueil qui se fiche en ce gras nourrissement te fait tant desirer et vouloir superflus habis, joyaulx et paremens, que a pou ne penses a autre chose, ne quoy que il doye couster ne d'ou que ilz doyent venir, convient que tu les ayes a ton vouloir. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 18)
[5] Superflus et oultrageux habis, joyaulx, attours et estat plus que raison, lui deffendra a avoir sur toute riens par l'admonestement de Prudence, qui ainsi lui dira : sans faille il apertient bien que toute princepce ou dame terrienne selon son degré soit richement aournee, tant de vestemens, d'atours, de paremens, de joyaulx comme de gent et d'estat pour l'onneurde l'office ou Dieu l'a assise, mais ne doubtez pas que se toy ou aultre n'estoyes contente de tel estat et abillement que tes nobles devanciers ont porté et que tu voulsisses avoir plus grant ou commencier nouvelles choses, tu mesprendroies et feroyes contre ton honneur et contre le bien de sobrece. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 43)
[6] En quelle digneté estoit celle royne couronnée ou atournée de grans richeces de joyaulx, vestue es habiz royaulx larges, longs et floutans, en sambues pontificales, lesquelz ilz appellent chappes, ou en manteaulx roiaulz des plus precieux draps d'or ou de soye, aournez et resplendissans de riches pierres et perles precieuses, en ceintures, boutonneures et ataches, par diverses heures du jour habis rechangiez pluseurs foiz, selon les coustumes royales et pontificaulz, si que merveilles ert à veoir ycelle noble royne à telz dites solempnitez, à compagnie de .II. ou .III. roynes, pour lors encore vivans, ses davancieres ou parentes, à qui portoit grant honneuret reverence, comme raison et droit le devoit, sa noble mere, et ducheces, femmes des nobles freres du roy, contesses, baronnesses, dames et damoiselles à moult grant quantité, toutes de parage, honnestes, duittes de honneur etbien moriginées, car autrement ne fussent ou lieu souffertes, et toutes vestues de propres habiz, chascune selon sa faculté, correspondens à la solempnité de la feste. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 54)
[7] ou est la princesse a moy esgale qui peust souffrir veoir d'environ soy a tres grant tort tolues, chacies, batues, banies et emprisonnees ses dames de compaignie et de parage venerables et de grant digneté, d'ancien droit establies a estre appellees a ses consaulx, a porter les seaulx de ses ordonnances, a soustenir les pans de ses longs habis et les doreures de son chief, et mettre en leur lieu paillardailles et femmes dissollues? (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 27)
[8] Pour ce vueil que congié lui donne D'aler, quant temps le requerra, Aux festes, ou elle verra Les honeurs et les courtoisies, Et celles qui seront proisies De sens, de maniere et d'amis, De beau maintien, de beaus habis,Pour faire ainsi qu'elles feront; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 108)
[9] Et s'ordonnent mieulx qu'elles puent De leurs habis, et la se juent Aussi les laides com les belles, Et scevent bien parler entrelles, Et aux hommes dire et moustrer Que l'en ne les doit eschuer, Pour ce qu'elz ont noire coulour, Et qu'il ist bien bonne savour De poivre plus que du blanc pois. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 135)
[10] L'autre point, qu'honnestement cuevre Son corps, ses jambes et ses piez, Et se ses habis estoit viez, Qu'il ne soit ors ne descousus, Taichiez, soilliez ne desrompus: Se povre est, ait de gros drap cotte, Et quant il doit porter la hote Ou faire aucun labour de bras, Ait ung surpeliz de bourrasQui sa robe honneste lui tiengne; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 138)

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