C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de guerre dans 7FMR 
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[1] Et le peuple appellé Scite, en la guerre qu'il eut avecques le roy Daire de Perse, se mist tousjours en fuyte jusques ad ce qu'il vint au lieu ou estoient les sepultures de leurs peres et predecesseurs, et illec se combatirent jusques a la mort, comme ceulx qui pitié naturelle de leurs parens et païz contraignoit a resistence et a garder le lieu de la naissance et sepulture de leurs lignees. (CHART., Q. inv., 1422, 12)
[2] Et depuis occuperent et prindrent le pays pour eulx, quant ilz le sentirent despourveu parguerre de sa bonne chevalerie, et par traïson, soubz faintise de paix, occirent le sourplus de la noblesce du païz. (CHART., Q. inv., 1422, 17)
[3] Tout est proye ce que le glaive ou l'espee ne defend, ne je n'ay autre esperance en ma vie sinon par desespoir laissier mon estat pour faire comme ceulx qui ma despoille enrichit, qui mieulx ayment la proye que l'onneur de la guerre. mort, comme ceulx qui pitié naturelle de leurs parens et païz contraignoit a resistence et a garder le lieu de la naissance et sepulture de leurs lignees. (CHART., Q. inv., 1422, 20)
[4]Que appelle je guerre? (CHART., Q. inv., 1422, 21)
[5] Ce n'est pas guerre qui en ce royaume se mayne, c'est une privee roberie, ung larrecin habandonné, force publique soubz umbre d'armes et violente rapine que faulte de justice et de bonne ordonnance fait estre loisibles. (CHART., Q. inv., 1422, 21)
[6] Haa, hommes françois, vous faictes le contraire, et gastez avant la main ce dont vous deussiez aider es autres grans affaires, et mectez le fais de vostre guerre a la charge du peuple, qui soubz vous deust demourer entier comme une espargne pour secourir aux extremitez et pour avoir recours en perverse fortune. (CHART., Q. inv., 1422, 23)
[7] Se je veisse que par chevalereuses hardiesses de la guerre, dont vous faictes le bruit, les ennemis sentissent la perte et le dommaige, le mien en seroit plus aisié à soustenir, mais tousjours mal souffrir, quant il ne redonde a aucun bien, fait le couraige cheoir en desespoir et perdre pacience entierement. (CHART., Q. inv., 1422, 23)
[8] Maintenant voit on clerement la petite constance de ton muable couraige, peuple seduit et legier a decevoir, quant tu ne sceis souffrir l'aise de paix et si ne peus soustenir la durté de la guerre, car, lors que tu es riche et plantureux de biens, tu ne peuz vivre sans blapheme et sans murmure, et si tost que la foule des guerres que tu pourchasses vient sur toy, tu es enclin a toute sedicion et ne le peus soustenir sans forvoyer de vraye obeissance. (CHART., Q. inv., 1422, 25)
[9] Par toy et par les partiz que tu as choisiz folement et soustenuz de obstinee voulenté est ceste guerre sourse et aggravee, et n'as oncques cessé jusques a ce que ta parfaicte paix a esté troublee et muee en trescruelle division. (CHART., Q. inv., 1422, 27)
[10] Tu l'as provoquee et appelee a toy, si fault que tu en seuffres les aguillons et les pointures, car qui pourchasse guerre la doit querir par tele condicion qu'il se submete aux males aventures qui de guerre naissent. (CHART., Q. inv., 1422, 27)

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