C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de gueret dans 7FMR 
3 attestations 
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[1] Et, pour eviter l'abbay du petit chien de l'hostel, il prinst la petite route ou sentier qui va parmy le bois à main dextre, et oncques ne voullut traverser le gueret ne païs mol, de paour que on ne trouvast nostre trace. (BUEIL, I, 1461-1466, 34)
[2] Car, la nuyt, ilz coucherent enung champ où ilz estoient en la boue jusques aux genoulx, et, le lendemain, marcherent à travers d'ung grant gueret à l'encontre de leurs ennemiz et les allerent requerir bien loing, tellement que, quant ce fust au combatre, ilz assemblerent si très peu de gens et les ungs après les aultres, et estoient hors d'alaine, qui furent desconfiz. (BUEIL, II, 1461-1466, 62)
[3] Et est au commencement une petite bossecte qui agrandist, et est longuecte et gist au long et dessoubz le ply du gueret. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 138)
[4]QUoy qu'en toutes choses, chacun demande sescommoditez, et s'esforce approcher le plus presde la perfection qui luy est possible, toutesfoisle bien apris et modeste pere de famille se contentede ce qui luy vient de la main de la gracede Dieu, et prend en gré de sa munificence et largesse, tel gueret,tel fonds, et assiete qui luy eschet, estant certain que lechoisir, ny la perpetuelle jouissance n'en est à luy, non plus queles empires et royaumes aux Princes. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, (null))
[5] Tel endroit en laFrance, et en la franche beauce, ne porte que le seigle qui estcontre le naturel de son gueret. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 4 v°)
[6]La situation des jardins dessusdits, pour la commoditéde leur labeur, doit estre un peu à pente pour la cheute et descentedes eaux du ciel, et du jus du fumier qui tousjours couleraen bas le long des allees par les pluyes, et amendera le gueret :et à costé de chacun d'iceux jardins, dans le pourpris dubastiment et closture, si faire se peut, tiendront deux autres jardinsseparez par autres hayes, et grand chemin entre deux. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 35 v°)
[7]L'Olivier ne vient sans grand soing et labeuren ces païs septentrionnaux, à raison de la froideurde l'air, parce qu'il demande un air chaudet temperé, ains si tu veux planter olivier enton parterre, esliz un lieu tourné au Midy etassez haut eslevé qui soit de bon gueret, audessous argilleux, et par dessus meslé de sablon et de croye,espois, moitte et non maigre, auquel planteras environ lamy Mars des rejettons et branches nouvelles, belles et fertiles,arrachees des rameaux de l'arbre, grosses comme le poignet,et longues d'un pied et demy, et les poseras en terre, demesme façon qu'elles estoyent en l'arbre, le bout d'embas enbas, et celuy d'enhaut tourné et regardant au ciel, commequand elles estoyent en l'arbre : car si tu les mets renversees enterre, elles prendront à grand peine : et si elles prennent, demeureronttousjours steriles, les faudra enduire tant au piedqu'à la teste, de fien meslé avec cendre, et les poser en terreavec telle profondeur, que par dessus il y ait quatre doigts deterre menue : ne les transplanteras avant cinq ans, mais cependantles faudra fouïr tous les mois, fumer de fien de chevreen automne : arrouser d'eau de pluye plustost que de fontaine,puys, ou riviere : quelquesfois esmonder des branchessuperflues, et principalement des jettons secs et arides : taillernon plustost que huit ans, et apres de huit ans en huit ans : arrouserquelquesfois le pied des puissans oliviers de la lie d'olives,pour les garder des vents ou autres vermines, qui sontsouvent molestes à ceste plante : les defendre du bestial, principalementdu broutement de la chevre, qui la rend du toutsterile. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, (null))
[8] Vray que le trop gras gueret neleur sert pas beaucoup, qui est le contraire de la garence, quirequiert autant d'amendement que le forment et la vigne, mesmeveut le repos de son gueret par intervalles d'annees à autres :autrement les racines si souvent plantees avortent et degenerentde leur vertu et bonté. , et par dessus meslé de sablon et de croye,espois, moitte et non maigre, auquel planteras environ lamy Mars des rejettons et branches nouvelles, belles et fertiles,arrachees des rameaux de l'arbre, grosses comme le poignet,et longues d'un pied et demy, et les poseras en terre, demesme façon qu'elles estoyent en l'arbre, le bout d'embas enbas, et celuy d'enhaut tourné et regardant au ciel, commequand elles estoyent en l'arbre : car si tu les mets renversees enterre, elles prendront à grand peine : et si elles prennent, demeureronttousjours steriles, les faudra enduire tant au piedqu'à la teste, de fien meslé avec cendre, et les poser en terreavec telle profondeur, que par dessus il y ait quatre doigts deterre menue : ne les transplanteras avant cinq ans, mais cependantles faudra fouïr tous les mois, fumer de fien de chevreen automne : arrouser d'eau de pluye plustost que de fontaine,puys, ou riviere : quelquesfois esmonder des branchessuperflues, et principalement des jettons secs et arides : taillernon plustost que huit ans, et apres de huit ans en huit ans : arrouserquelquesfois le pied des puissans oliviers de la lie d'olives,pour les garder des vents ou autres vermines, qui sontsouvent molestes à ceste plante : les defendre du bestial, principalementdu broutement de la chevre, qui la rend du toutsterile. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 53 v°)
[9] Vray que le trop gras gueret neleur sert pas beaucoup, qui est le contraire de la garence, quirequiert autant d'amendement que le forment et la vigne, mesmeveut le repos de son gueret par intervalles d'annees à autres :autrement les racines si souvent plantees avortent et degenerentde leur vertu et bonté. , et par dessus meslé de sablon et de croye,espois, moitte et non maigre, auquel planteras environ lamy Mars des rejettons et branches nouvelles, belles et fertiles,arrachees des rameaux de l'arbre, grosses comme le poignet,et longues d'un pied et demy, et les poseras en terre, demesme façon qu'elles estoyent en l'arbre, le bout d'embas enbas, et celuy d'enhaut tourné et regardant au ciel, commequand elles estoyent en l'arbre : car si tu les mets renversees enterre, elles prendront à grand peine : et si elles prennent, demeureronttousjours steriles, les faudra enduire tant au piedqu'à la teste, de fien meslé avec cendre, et les poser en terreavec telle profondeur, que par dessus il y ait quatre doigts deterre menue : ne les transplanteras avant cinq ans, mais cependantles faudra fouïr tous les mois, fumer de fien de chevreen automne : arrouser d'eau de pluye plustost que de fontaine,puys, ou riviere : quelquesfois esmonder des branchessuperflues, et principalement des jettons secs et arides : taillernon plustost que huit ans, et apres de huit ans en huit ans : arrouserquelquesfois le pied des puissans oliviers de la lie d'olives,pour les garder des vents ou autres vermines, qui sontsouvent molestes à ceste plante : les defendre du bestial, principalementdu broutement de la chevre, qui la rend du toutsterile. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 53 v°)
[10] Ce bien fait-elle à la terre, qu'elle l'amendeet engraisse, aussi ne demande grande nourriture, et ne laisseracine apres qu'elle est cueillie qui puisse pulluler, ou recroistreou endommager le gueret. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 54 r°)

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