C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de graves dans 7FMR 
11 attestations 
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[1] De telz conseilliers parle saint Ambrose quant il dit que celluy a qui on demande conseil se doit monstrer et representer plus grave, plus meur, plus prudent que celluy qui demande le conseil, ce que advient communement en vielles gens, car leur eage et leur experience les fait graves et reverens. (FILLASTRE, Traité Conseil H., c.1472-1473, 165)
[2] La IIIIe. chose qui est requise ou conseillier bon et loyal est qu'il soit secret et qu'il ne revele le secret de son maistre, par especial, en choses graves et qui sont de importance ou qui peuent grever ou nuyre. (FILLASTRE, Traité Conseil H., c.1472-1473, 172)
[3] Les senateurs, graves et sages, oyans la tumulte de ces femmes et leur tant impudente et deshonneste requeste, s'esmerveillerent, car ilz congnoissoient la chasteté et honesteté qui estoit es dames et es matrones de Romme, et prindrent ceste chose pour presage de quelque inconvenient a la chose publique. (FILLASTRE, Traité Conseil H., c.1472-1473, 178)
[4] Et, pour ce que Alexandre les voyoit sages et graves, il leur demanda quele oppinion ilz avoient de Alexandre. (FILLASTRE, Traité Conseil H., c.1472-1473, 224)
[5] Et, finablement, il donne ung enseignement sur ce en disant : «Quant tu es en tes meures et graves pensees des choses qui te peuent nuyre, enquiers meurement et par meur loisir les causes dont ce procede. (FILLASTRE, Traité Conseil H., c.1472-1473, 238)
[6] et ne fault que faire ce quedit nostre chappitre Estote I. q. II, Graves expertesqueviros vestri pensees des choses qui te peuent nuyre, enquiers meurement et par meur loisir les causes dont ce procede. (JUV. URS., Nescio, 1445, 457)
[7] Mes, pour ce que aucune foiz on ne puet mie chevauchier menee ou par montaignes ou par croulieres ou betumieres, que on apelle graves en Gascoigne, ou par autres maulx pays, et lors, quant il ne puet chevauchier la menee, il doit prendre avantaiges, le plus pres de ses chienz qu'il pourra, a venir au par devant de ses chienz, touz jours au dessoubz du vent. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 197)
[8] Aussi puet il traire aux bestes noires au sueil et doit regarder et cerchier par les forestz et par les buyssons sus les ruissialx, graves, marez, marcheis et autres lieux moulx s'il y a sueilz qui soyent hantez de sanglers ou d'aultres bestes noires, car, come j'ay dit devant, c'est leur nature que de eulx soillier. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 280)
[9] Pour ce que aucuns detracteurs ignorans, et, par ce, ennemis de la science de astrologie, ont sedicieusement voulu arguer de supersticion aucuns mes livres, touteffoiz purement traitans de la science de astrologie, par ignorer la grande differance qui est entre ladicte vraye science de astrologie et les ars divinatoires et supersticieux, venoient plusieurs grans et ennormes abbuz ou royaume de France, j'ay voulu employer mon petit entendement à vous faire ce present Elucidaire, pour vous monstrer et donner clerement à congnoistre et à iceulx detracteurs, comment astrologie est vraye science, l'une des sept ars liberaulx et que elle a esté aprise, sceue et pratiquée et leue par plusieurs sains patriarches, prophetes, papes, cardinaulx, arcevesques, evesques, empereurs, roys, ducz, contes et de plusieurs autres nobles hommes, sages, graves personnes et grans docteurs, philosophes et clercs jusques à present, et aussi qu'elle est pure et non soy aydant d'aucun art divinatoire ne supersticieux, contre ce que lesdicts detracteurs, envieulx sur icelle, ont voulu dire. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, 1)
[10] Or, si les corps celestes ont influence aussi bien que cours, ce que les ignorans ne pevent nyer, car c'est chose trop certaine et qui se preuve et par raisons et par auctoritez, et qui, par experience , se peut veoir de jour en jour, quelle curiosité, vanité ou folie seroit ce, ou auroit ce esté à tant et de telz si haulx personnages et graves personnes, comme les grans empereurs, roys et nobles gens, cy dessus et après declarez, et aux pappes, cardinaulx, arcevesques, evesques, philozophes et grans clercs, desquelz le nombre est infini, eulx estre arrestez à tant prandre de peine et de labeur après les mouvemens, et avoir tant composé de livres et instrumens et avoir laissié la praticque et congnoissance de leurs effectz et influences, actendu que l'estude est difficille et laborieuse, mesmement celle qui est requise ès dicts mouvemens, laquelle seulle ne porte ou peut porter à l'homme nul prouffit ne utillité, car pour eulx lesdicts mouvemens ne yront avant ne arriere, ne plus tost ne plus tart, sinon qu'ilz ayent congneu que ce feussent et soient les moïens et principes pour parvenir à ladicte pratique (Fol. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, 4)

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