C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de galopin dans 7FMR 
28 attestations 
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[1] De la partie de nostre améet feal conseiller Guillaume de Vienne, archevesque de Rouen, estant en nostre pretection et sauvegarde especial, ensamble tous ses biens, possessions et droits quelsconques, nous a esté exposé en soy griefment complaignant que comme, à cause de son dit archevesché, il ait droit et soit ou ait esté en possession et saisine de avoir ef exercer tout juridiction et justice hautte, moyenne et basse, seul et pour le tout, en la maison de Jehan du Clos alias dit Galopin, tavernier, assise en la paroisse de Riville, ou doyenné de Valemont, en la diocese de Rouen, laquelle maison est lieu d'omosne croisie de si longtemps qu'il n'est memoire du contraire et aussi ait droit et soit et ait esté, tant par lui que par ses predecesseurs archevesques de Rouen, en saisine et possession de avoir la prise, congnoissance, pugnicion et correction, seul et pour le tout, de tous les clers qui delinquent ou font ou commettent crimes, delis ou excés, en la diocese de Rouen, et des choses dessus dites a joy, usé et exploités tant par lui comme par ses diz predecesseurs, ses gens ou officiers, de tel et si long temps qu'il n'est memoire du contraire; (6205, 381)
[2] Neantmoins Thierry L'Enfant, Henry et Guillaume dits les Flamen, Jehan de Lourme, Guillaume Fortin, eulx disans sergens et forestiers des bois du dit chevalier, et Jehan de Riville, bastart, escuier, naguaires vindrent à la dite maison du dit Galopin, en laquelle buvoient Vincent Basire, de la parroisse de Tiergeville, et Jehan Le Royer, de la parroisse de Tisterville, clers, en habit et en tonsure de clerc, et plusieurs autres, lesquieulx sergens, forestiers et bastart crierent et demanderent que l'on leur ouvrist l'uis de la dite maison, disans qu'ils vouloient avoir larrons qui estoient en icelle maison; (6205, 382)
[3] auxquelx sergenz et forestiers le dit Galopin et sa femme, pource qu'il estoit bien matin et sur le jour, et ne savoient qui ilz estoient, refuserent à ouvrir l'uys d'icelle maison; (6205, 382)
[4] et pour ce et incontinent les dessus dis forestiers et sergens rompirent les fenestres de la dicte maison et y entrerent à eschelles et sercherent la maison et les huches d'icelle, contre la volonté du dit Galopin et de sa femme, et la trouverent les dis Jehan Vincent et Jehan Le Royer, qui s'estoient retrais en un solier, lesquelz par la contrainte des dessuz dis se rendirent au dit bastart; (6205, 382)
[5] Savoir faisons que par devant Pierres Galopin, clerc tabellion juré des lettres et obligations du dit lieu, sy comme il nous a tesmoigne, fu present en sa personne le dit Monseigneur Regnault de Bethencourt dit Morelet, frere du dit Monseigneur Jean de Bethencourt, lequel voult, consenti et acorde que le dit Monseigneur Jehan de Bethencourt ait, cuelle et lieve par chacun an sur la dite terre, fief et seigneurie de Gourcel laquelle lui est demourée sa vie durant, la somme de cinquante six livres tournois de rente, que ilz disoient que la dicte terre devoit, et icelle somme paie, baille et delivre aux personnes à qui ilz sont deues, et de ce prengne quittance et descharge, et d'icelle face apparoir de deux ans a deux ans au dit Baudouin, ainsi que tenus y sont. (6205, 473)
[6] Quant Aigre vit la devocion de cellui, si l'asseüra, et puis lui demanda son nom: "Sire", dist il, "je fu en m'enfance appellez Feragus, mais puis que je vins avecques ces larrons, il m'ont appellé Galopin". (Bérinus, I, c.1350-1370, 268)
[7] Et Galopin lui creanta feaulté et hommage, et devint ses homs de bouche et de mains. (Bérinus, I, c.1350-1370, 268)
[8] Et Galopinvint a son maistre, si lui dist: "Sire, il me semble que vous voulez cheminer. (Bérinus, I, c.1350-1370, 268)
[9] Si fist chargier deux sommiers de fin or et les lui envoya par Galopin, qui bien savoit la voye et ne fina de jusques atant qu'il ot fait a la dame son present, qui moult grant joye fist de l'avoir, et puis s'en retourna arriere. (Bérinus, I, c.1350-1370, 269)
[10] Et quant il ne le trouva mie, si ot telle angoisse qu'il voulsist bien mourir, et si grant dueil demenoit, en souspirant et en criant, que Aigre entendi la voix et bien perçut que Galopin estoit revenuz. (Bérinus, I, c.1350-1370, 274)

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