C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de galerne dans 7FMR 
3 attestations 
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[1] Quant l'aigle, seur tous couronnée Des oiseaus, est en l'air montéePour querir et viser sa proie, Il est bien voir qu'elle s'asproie Fort et droit et deligemment Et se conduit en l'element De l'air haut et bas a sa guise, Sans doubter galerne ne bise, Et si gaiement s'i deduit Qu'on a dou vëoir grant deduit. (MACH., D. Aler., a.1349, 361)
[2] dolens, ma rose est mise en mue Soudeinnement, dont je suis en doubtance Que sa douceur et son oudeur ne mue Et sa coulour en estrange muance, Car à li hurtent souvent Bise, galerne et tuit li autre vent Sens zephirus; (MACH., L. dames, 1377, 194)
[3]CLIV Item, je donne a mon barbier, Qui se nomme Colin Galerne, Pres voisin d'Angelot l'erbier, Ung groz glaçon - prins ou ? (VILLON, Test. M., 1461-1462, 128)
[4] Joignant de ce royaulme est Letau, et le royaulme de Norveghe, et cellui de Suegue, lequel s'estant en la mer occéanne bien avant, et à cel endroit de mer n'a plus ysles ne terre, car on dit que oultre ce païs vers le couchant au parfont de la mer est enfer, et en aucun endroit n'a point de jour, et en part le vent de galerne que les Estalliens appellent le vent de la tresmontaine, c'est le plus froit et le plus mauvais vent du monde et aussi vient-il du plus froit païs. (6204, 102)
[5]AIls, oignons, eschalottes et appetits, veulentestre semez en Novembre, en terre amendee :et demandent estre replantez en Apvril loingà loing, bien sarclez et souvent labourez, pourles faire grossir, et defenduz du vent de galerne :l'on les cueille en decours, en temps serainet sec, quand les fueilles sont seiches : et dit l'on, qui les semeet plante quant la lune est soubs terre, ils n'en sentent sifort : au surplus l'on les laboure ainsi que les porreaux. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, (null))
[6] Puis pour le danger des gelees,couvrez-les de paille, ou de nattes eslevees et soustenues avecdes bastons fichez en vostre couche, par voye : ou si vous enavez la commodité, de grandes planches, tables en ais souslevezet soustenus sur des pierres ou plastrats, par voye, qu'elles netouchent contre la couche, de sorte que les puissiez leverquand le soleil sera fort, de remettre quand la galerne donnera,ou que les gelees viendront. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 44 r°)
[7] En hyver ils font le contraire,car ils se gistent en quelques gros halliers ou forts, principalementquand les vents de Galerne et de Hautain regnent,lesquels ils craignent grandement. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 146 v°)

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