C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de former dans 7FMR 
28 attestations 
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[1] Sa justice est ton ordinaire juge, mais sa misericorde se fist partie pour toy, quant lui mesmez t'aprint a former ton oreison, et te bailla le patron sur quoy tu doibtz ouvrer. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 162)
[2] La premiere enseigne contendre, Tencier, disputer et entendre A questions former et mettre En ordre, par dit ou par lettre. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 129)
[3] Et ainsi est tout ce pourtraict En la sale, dont j'ay retrait, Et aprés y a vivement Comment Dieu volt premierement Homme du limon de la terre, Sanz nul autre ayde querre, Former et faire a son ymage, Si le fist virtueux et sage Plus que nulle autre creature Mondaine et de meilleur nature ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 135)
[4] Mais Dieux a ordonné Nature Pour former bestes, gens, oiseaulx, Dames, chevaliers, damoiseaulx Et toute autre chose vivant. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 316)
[5] Si ne me voist nulz estrivant Que Dieux doie jamais descendrePour gens creer ne pour reprandre Autre forme pour eulx former: De ce te dois bien imformer, Ne aussi ne te doubte en rien Que vaillance, clergie bien Te laissent, se tu te maries; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 316)
[6] Et sont diz voyeulx, pour ce que sanz yceulx ou aucun d'eulx ne se peut former voix ne sillabe de lettre ne mot que l'en peust prononcer ne proferer a nul vray entendement. (DESCH., Art dictier R., 1392, 273)
[7]" Après je li dis a briès mos: "Paris, Paris, bien vanter m'os Que la plus belle creature Qu'onques sceüst former nature Te donray en ta signourie, Qui sera ta dame et t'amie, Dont tu aras joie et deduis. (MACH., F. am., c.1361, 218)
[8] Qu'onques si humble creature à tous ne pot former nature Selonc son scens et sa richesse, Sa grant puissance et sa noblesse. (MACH., P. Alex., p.1369, 31)
[9] Dieu a voulu tout pour l'homme former Et soubz ses piez toutes choses commettre Et n'est de droit le seigneur a blasmer Qui bien use de ce dont il est maistre, S'il se sert donc du feu, aer, terre et mer, On n'en doit point sur luy le [blasme] mettre, Mais se saige est, Dieu le veult tant aymer Que a luy pourra les estoilles submettre. (Cene dieux, c.1492, 111)
[10] Lors fu Nature esbahie et tasans De ce qu'ou saint rubis se pot former L'escharboucle sanz ce que congnoissanz Feust le fait, ne ne sot exposer Conment il y entra sanz l'entamer; (Mir. prev., 1352, 279)

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