C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de feur dans 7FMR 
18 attestations 
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[1] Ou s'elle a cuer De non vouloir l'enhaÿr pour nul feur, Pour tout oster le bruit et la rumeur Loing s'en yra ou devers frere ou seur, Et le meschant, Que sa foleur va ainsi empeschant, Yra aprés secretement cerchant, Soit en guise de moine ou de marchant. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 189)
[2] Se le beau semblant vient du cuer Naïf et non pas contrefait, Ne croiez, frere, pour nul feur, Puis qu'elle congnoist voustre fait Et, pour l'amer du cuer parfait, Vous voit souffrir si dure peine. (CHART., D. Rev., a.1424, 314)
[3] Car ma dame a une autre seur Que Richece, qui a nul feur Ne peut veoir bien a nullui (Trop male nature a en lui! (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 112)
[4] A peine croiroit a nul feur Nulz homs le large et l'espesseur Et le hault, qui ja estoit fait, Quant Dieu voult que tout fust deffait Le mauvais propos aux geans, Qui ja habitoient leans. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 151)
[5] Mais le roy dit que " grant vergongne Lui seroit, ne jamais son cuer N'y pourroit tourner, a nul feur. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 117)
[6] Et ne volt, tant qu'elle vesqui, Homme nul cognoistre, a nul feur, Tant ot tres hault et noble cuer ! (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 152)
[7] Et ycelle sage croissoit et engroissoit la pasture au feur de ma force tant qu'a par moy porter et paistre mon corps je pos, duquel croissoit l'entendement qui ja me donnoit congnoissance de la diversité des entrailles du ventre de l'ymage par sus lesquelles a deux piez je marchoie, lesquelles estoient faictes de cailloux et dures roches par montaignes et valees, bois et mettaulx et diversitez maintes. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 14)
[8] Sourdi des entrailles d'icellui en double nombre petiz papillons dorez tres gracieux et de grant beauté qui s'oserent vanter au feur de leur croiscence, avec les collacions des guespes, d'estre gardeurs de moy et de mes manoirs. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 23)
[9] Et au feur que l'enfant croist avec son entendement, nous croissons en lui pareillement. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 56)
[10] Dites sa fain en assouage, Et qu'a moy ait touz jours le cuer: Je ne li fauldray a nul feur. (Mir. st Ign., 1366, 104)

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