C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de faons dans 7FMR 
120 attestations 
 Page /13 

[1] Et qu'il appere qu'elles ayent entendement, elles donnent tousjours et payent leurs dismes a Dieu de l'un de leurs faons quant elles les ont fais. (Ev. Quen. I, c.1466-1474, 115)
[2] La .LXVIJe. euvangille Quant les femmes voient que leurs veaulz ne veulent boire le lait leur mere au doy ne autrement, elles maintiennent que le toreau engendre telz faons sans point d'amour. (Ev. Quen. II, c.1466-1474, 131)
[3] Car il mectent grant painne et par lonc temps a nourrirleurs oyseles ou leurs faons. (ORESME, E.A.C., c.1370, 413)
[4] Et voion es bestes quele masle ne laisse la femele tant comme les faons ont mestier de luy. (ORESME, E.A.C., c.1370, 445)
[5] et print le serpent la parole, car il estoit sage et prudent, et exposa l'estat des pays, et comme tout estoit pillé et robé, et que en boys ne villages on ne trouvoit faons quelxconques, veaulx, poulains, moutons, ne telles choses convenables pour sa seignorie; (JUV. URS., Loquar, 1440, 350)
[6] Et sur icelluy hault arbre les espreviers descharnent les coulons ramiers et autres oiseaulx qu'ilz ont prins et laissent cheoir les os a terre, et detrenchent a leur bec et despiecent la chair qu'ilz portent en leur aire a leurs faons qui lors ont le bec trop tendre. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 146)
[7] A che propos dist Hugue de Saint Victor : «La fable dist que toutes les bestes presenterent de leurs faons pour servir a Jupiter, entre lesquelles la singesse porta son faon qui estoit defforme et lait, dont toutes les bestes se commencherrent a rire ; (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 134)
[8] Du cuer naist le sens, et aiment les cuers leurs faons tellement que souvent le corage, perverti ou regart de sa souveraine verité, n'a pas honte de commander ou loer son sens tortu et mauvais qui est digne d'estre moquiés de tous». (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 135)
[9] Il naissent comunement en may, et porte la biche environ neuf mois come une vache, et aucunne fois deux faons. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 60)
[10] Quant des bisches, les unes sont brehaignes, les autres sont qui portent faons. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 64)

120 attestations 
 Page /13 
Fermer la fenêtre