C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de fais dans 7FMR 
1920 attestations 
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[1] Mais parlons de Romme, qui fut derreniere en souveraine magesté et excellente en vertu, et notons bienla parolle de Lucan qui dit que d'elle mesmes, par sa pesanteur, elle decheut, car les trop pesants fais font les griefves choistes. (CHART., Q. inv., 1422, 3)
[2] Lors que ceste dame regarda cellui seigneurieux edifice et maison royal pres que de cheoir, elle, qui leans avoit esté nourrie en abondance de biens et d'onneurs, descouvry de dessoubz son mantel l'un de ses bras, couvert et paré de fleurs de lis et de daulphins en quartiers, et estaioit le costé qui plus penchoit et par pesanteur s'enclinoit et tiroit grant partie du sourplus a tendre en ruyne, et contretenoit de cellui bras le plus principal pan de mur et qui portoit le branle du seurplus, et neantmoins se desmentoit et decrevoit en pluseurs lieux et des principaulx piliers s'enclinoient aux fais des aucuns. (CHART., Q. inv., 1422, 9)
[3] Moult est forte chose de delaisser longue acoustumance, mais qui au besoing se veult aux honnourables fais usager et endurcir il ne treuvepas aprés nul si plaisant travail comme celluy dont l'onneur et la renommee naissent aux vertueux. (CHART., Q. inv., 1422, 14)
[4] Haa, hommes françois, vous faictes le contraire, et gastez avant la main ce dont vous deussiez aider es autres grans affaires, et mectez le fais de vostre guerre a la charge du peuple, qui soubz vous deust demourer entier comme une espargne pour secourir aux extremitez et pour avoir recours en perverse fortune. (CHART., Q. inv., 1422, 23)
[5] Tu fais tes plaintes de la vanité des pompes et dissolucion des estas de nous et semble que trop fort te dueilles de la consumption des finances dont la despence est sur la bourse des nobles et les tresors en sont en tes coffres. (CHART., Q. inv., 1422, 40)
[6] Si fais ma premisse jouxte la tresgriefve sentence de Valere, que discipline de chevalerie estroitement retenue et rigoureusement gardee maintiennent les seigneuries acquises et si acquiert celles qui sont a l'encontre defendues. (CHART., Q. inv., 1422, 54)
[7] Nous voions nostre prince qui depuis quatre ans n'a cessé de voiager sans guaires de repos ne d'arrest, nous voions les estrangiers alliez de nostre royaume qui passent les fortunes de mer pour venir a nostre secours et estre parçonniers de nostre adversité et de nostre paine, et les plusieurs de ceulx qui sont tenuz de defendre actendent et escoutent quel en sera le bruit, et se laisseroient avant chacer et charger du fais de la guerre jusques a estre deboutez de leurs maisons qu'ilz meissent paine de prevenir ne de chacer la guerre loing de soy. (CHART., Q. inv., 1422, 57)
[8] Trop de legier Se pourroit mettre a autry fais jugier Qui n'a esté en un pareil dangier; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 165)
[9] Et se ainsi est que Fortune l'avance Tant qu'il tieigne par la main a la danceSa maistresse par droitte bienwueillance, Et qu'elle vueille Monstrer semblant que bien en gré recueille Ses fais et dis et doulcement l'accueille, Il ne croit pas que jamais il se dueille; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 170)
[10] Aussi les deux de bon cuer le volurent, Et bien firent quant si bon juge eslurent Sans respiter, Qui en haulx fais se scet bien delitter Et en honneur loyauté acquiter, Et a Phebus de vertu heriter, Qui tant fut preux Et tant haÿ chietifs faiz et honteux Et tant ama les deduis deliteux, Tresdur aux fiers et aux folez piteux, Comme je sent. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 194)

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