C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de faintes dans 7FMR 
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[1] Ceulx mettent en leurs cueurs attentes vaines et esperances faintes et adulterines, en retenant mon umbre, et laissent ma lumiere. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 101)
[2] Cil qui vie a tous donna, Et povoir sur rayson a, Dont grace a tous foisonna, Ou moult precieux don a, Par prophetes sermonna, Jadiz, et loy ordonna, Qu'il leur pourporcionna, Et circonstancionna, Couvrit et environna,Et la conditionna De cerimonies maintes, En tres troubles couleurs paintes, Parolles prains et ensaintes Deffences tres fort restraintes, Ordonnances bien contraintes, A grant promesses astraintes, Et par figures empraintes, Avecquez visions saintes, Et esperances non faintes D'avoir joye apres les plaintes, Et attaindre a grans attaintes, Quant le temps seroit venu, A son convenant tenu, Sy que tout est advenu Du gros jucquez au menu, Et descouvert tout a nu Ce que Dieux avoit tenu Clos, couvert et contenu Ou vieil Testament chenu. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 110)
[3] Doncques, comme il soit vray, si que chascun scet, que ycestes choses soient requises en amour vray, n'est mie à entendre que l'amour soit fainte, ne que le service que le serviteur s'efforce de faire au seigneur soit seulement pour avoir sa grace afin qu'il l'ait du sien, car service fait unement à celle cause n'est pas pour amour que on ait à la personne, mais à ses biens, quoy que de tel amour soient communement améz les puissans hommes lesquelz trop se deçoivent, si que dit Tulles, quant ilz cuident ou temps de leur prosperité estre améz de ceulx qui par blandisses faintes leur font acroire, comme il appere tout le contraire s'il avient cas que fortune se tourne de doulce ou amere ; (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 84)
[4] LOGIQUE est après une science d'arguer choses faintes et subtiles, coulourées de faulx argumens, pour discerner et mieulx congnoistre la verité des choses entre le faulx etle voir, et qui rent l'omme plus subtil en parole et plus habille entre les autres. (DESCH., Art dictier R., 1392, 266)
[5] Dieu n'exaulce point vos hommages, Vos devotions sont trop faintes. de faulx argumens, pour discerner et mieulx congnoistre la verité des choses entre le faulx etle voir, et qui rent l'omme plus subtil en parole et plus habille entre les autres. (Cene dieux, c.1492, 135)
[6] Les sainctz, par le temps qu'ilz regnoient, Que les tyrans les martyroient, Et aussi les benoistes sainctes, De grans tourmens ilz enduroient Qui grans douleurs si leur faisoient, Car leurs chairs en estoient poinctes, Mais paciencë ilz avoient, Et Dieu parfaictement aymoient D'amours qui n'estoient pas faintes, Et par ce point tresbien scavoient Que paradis ilz acquerroient, Et viendroient a leurs attaintes. (RÉGN., F.A., 1432-c.1465, 103)
[7] Et quant est de mettre que un ciel est sus le ciel que nous voions et puis un autre et encor un autre, etc., je di que telles ymaginacions sont faintes et sanz apparence. (ORESME, C.M., c.1377, 104)
[8] Veu par nous certains proces fait par le bailly de Rouen à l'encontre de Gilet Harenc, serviteur et familier de messire Morelet de Bethencourt, chevalier, touchant certains dampnable entreprise faicte par icelui de Bethencourt et aucuns autres ses allies et complices en ceste matiere, soubz ombre de certaines faintes et faulces lettres closes envoiées à Robert Alorge, bourgeois de Rouen par le dit messire Morelet ou nom du vidame d'Amiens, nous vous mandons et commettons que quelque part que trouver pourrez hors lieu saint les diz messire Morelet et ses complices, vous prenez ou faictes prendre, et iceulx envoiez ou faictes envoier souz bonne et seure garde ou Chastellet de Paris,pour illec estre interroguez, proceder et aller avant en oultre, comme il appartendra. (6205, 426)
[9] Ce jour, freres Jaques Pelaut et Thomas Delamare, augustins, prisonniers en la Conciergerie du Palais pour ce que ilz avoient aporté de Bourges à Paris certaineslettres contenant creance, en partie adreçans à personnes incongneues, escriptes en termes de paroles faintes et couvertes, et souspeçonnoit on vehementement ledit Pelaut d'estre venu à Paris pour susciter aucune sedicion et conspiracion ou prejudice de la ville de Paris et des habitans d'icelle. (FAUQ., I, 1417-1420, 264)
[10] Berinus ne sot que penser du beau semblant que le bourgois lui faisoit, et bien avoit cause, car l'en voit souvent, quant aucun tant a decevoir ou traïr autre, il le sert de blandices et de doulces paroles et faintes; (Bérinus, I, c.1350-1370, 40)

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