C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de faint dans 7FMR 
44 attestations 
 Page /5 

[1] Et qui appelle et puis bannist de coste, Faint d'approucher et puis tourne la voste! (CHART., D. Fort., 1412-1413, 182)
[2] Car combien qu'il faint ou actent, Si est ce la fin ou il tent. (CHART., L. Dames, 1416, 280)
[3] L'euvre fait tel reprouver Vilain qui gentil se faint, Car la noblesce s'estaint Des que la vie est honteuse, Et lengue oultrageuse, Pensee envïeuse Et main perilleuse Font gens estourdis En faiz et en dis. (CHART., B. Nobles, c.1424, 402)
[4] Ilz n'ont jamais semblant faint Ne maniere desdaigneuse, Mais chiere amoureuse, De tout bien soigneuse, A nul dangereuse, Et sans escondis En faiz et en dis. (CHART., B. Nobles, c.1424, 403)
[5] Que ont il gardé des excellences seigneuriaulx, et retenu dez dignités des princes, fors seullement le nom faint et vain dont leurs oeuvres lez desmentent et desdient? (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 66)
[6] O tardive congnoissance couverte de sacrifice faint! (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 174)
[7] De ces laboureurs vi je maint Laches, ribaux, faillis et faint En autrui labourage et faire Maint faulx ouvrage, pour parfaire Leur tache plus tost qu'ilz ne deussent, Ne leur chaloit, mais qu'argent eussent, Fust ou en vigne ou en gaignages Ou fust en autres courtillages Aler tart a journee et tost S'en partir, et li autres tolt Le foing du pré a son voisin, Ou son fromment, ou son roisin, Ou lui fait quelque autre dommage. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 78)
[8] ou que niceté et lasche courage fust faint soubz umbre de clemence et benignité, telz choses et semblables ne seroient pas vertus mais vices pour ce que discrecion n'y seroit mie, laquelle sert d'ordonner que bien apoint sans pou ne trop soit usé d'elles. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 66)
[9] Homme, ce dit Salemon en ses Proverbes, qui parolles doulces et saintes blandist et flate son ami, ou cellui à qui se faint estre ami, fait tout ainsi que s'il espandoit rez et las au devant de ses pas pour le prendre. usé d'elles. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 77)
[10] un autre homme voult essaier par redarguer et laidengier asprement ycellui, se il aroit pascience de philosophe, et comme cellui une piece eust faint avoir pascience contre les injurieuses paroles de l'autre, lui dist au desrenier : «N'as-tu pas cogneu que je suis philosophe ? (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 76)

44 attestations 
 Page /5 
Fermer la fenêtre