C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de ez dans 7FMR 
5 attestations 
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[1] Et se firent honnourer, et amer, Craindre et doubter decha dela la mer, Justes en faiz, secourans leurs amis, Durs ez mauvaiz et fiers aux ennemis, Ardans d'onneur et haulx entrepreneurs, Amans vertus, de vices repreneurs, Regnans par droit, eureux et glorieux, Et contre tous fors et victorieux. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 1)
[2] Ez cités publiques ne peulz tu demourer sans avoir quelque regret au rabaiz de ton estat, et amere pointure de souffrir entre lez riches citoyens dangereuse indigence. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 12)
[3] On nourrit lez jeunes seigneurs ez delices et a la fetardise. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 71)
[4] Sy te dy que troys choses lui donnerent audience et attrait: L'une, que luy, qui estoit a son commencer marchant et meneur de chameaux, fist tant par deceptions, par art de nigromance, qu'il espousa une dame noble et riche appellee Cadigan, laquelle seigneurissoit en la province de Cazozaine, et sitost que il se senty garny de tant de richesses, il conceut a son cueur l'ambition de seigneurie ez partiez de Turquie et de Arabie. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 118)
[5] Et tant que, attrait de temps, violence et cruaulté et la malice de son engin lui donnerent ez partiez d'Asie grant bruit et grant crainte. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 118)
[6] Cil qui a le dessus en sa fortune s'orgueillist et s'endort et entroublie ez delitz de sa conqueste. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 139)
[7] Car se tu prens ton loysir a lyre Seneque ez tragedies, et Jehan Bocace en son livre du cas dez Nobles, tu ne orras autre leçon que de la change dez haultz hommez, la perte des conquereurs et ravalement de ceulx qui trop ont voulu surmonter. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 141)
[8] Or regardons la subtillece de l'entendement de nostre prince, comment grandement s'estendi à comprendre et concepvoir toutes choses, tant speculatives, comme ouvrables, lorsque les belles sciences estudioit, desquelles les termes savoit plainement raporter ez assemblées et congregacions des sages maistres et philosophes, parler de toutes choses si bien et si parfondemment que nul ne le passoit, et c'est chose manifeste, sceue et prouvée par gens dignes de foy, qui ce tesmoignent. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 20)
[9] Huis oz bez ou dronc nos badou digaut an tan en hol madou empedif dich guicebnuan quez queuient ob dre douch aman men ez cahet hoz bouzelou eny obet grande canou maz rehet crux dan hol con so ol oz lerueil grant nacon aluzen archet epysy har cals amour ha coureisy. (Path. D., c.1456-1469, 132)
[10] Car le temps s'en va sanz retour, Et s'ore ez en ta jeune flour, Viellece vient acourant fort Et avec, que piz est, la mort Qui nul ne nulle ne deporte, N'a nul age ne se rapporte: Morir fault et ne scet on quant. (Gris., 1395, 12)

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