C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de eusses dans 7FMR 
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[1] que me eusses tu establie au monde en l'estat d'une povre femme, afin que je te peusse perfaictement en ycelle a tout le moins perfaictement servir en administrant et faisant service a tes membres (ce sont les pouvres) pour l'amourde toy. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 26)
[2] Car, comme tu eusses nourry du lait de tes mamelles et de tes precieux metz ton tres amé filz dessus dit qui tant te honnoura et ama, ne l'oublias pas ou temps de sa grant neccessité et pareillement plusieurs autres de tes enfans, semblablement je suppose que moy, ta servile mercenere que tu as nourrie des demourans des grosses viandes de tes tables, tu n'oublieras, ains donras remede reconfortant les navreures de ses infortunees adversitez. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 94)
[3] et plus eureuse fusses, mais que pacience avec fust, se plus en eusses, car de tant seroit plus grant ton merite; (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 119)
[4]A ton propos il n'est mie doubte que, se ton mary t'eust duré jusques a ore, l'estude tant comme tu as n'eusses fréquenté, car occupacion de mainage ne le t'eust souffert, auquel bien d'estude tu te mis comme a la chose plus eslevé selon ton jugement aprés la vie qui est de tous poins pour les parfaiz, c'est la contemplative, laquelle est vraie sapience. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 123)
[5] Lequel bien d'estude je sçay que confesseras que pour tous les biens de Fortune ne vouldroies, quelque pou que y aies fait, ne t'y estre occupee, et que la delectacion qui tant t'en agree ne eusses. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 123)
[6]Item, se riche et garnie et sans tribulacion fusses demouree, en delices te fusses nourrie (lesquelles choses conduisent creature a plusieurs inconveniens), si n'eusses mie l'experience de congnoistre le monde et cause de tant le haïr (laquelle chose Dieux veult), et par consequent ne fusses si savent. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 124)
[7] Et qu'il soit vray que les espreuves de tribulacions te soient prouffitables, je m'en raporte a toy que, se Dieux te ramenoit a ung pou plus d'aise et de prosperité, que pour riens ne vouldroies que tribulacion n'eusses essaiee. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 124)
[8] Et combien que yci devant t'aye dit, et il est vray, que cause n'eusses de si grant affliction avoir selon l'effait des choses comme tu dis que avoies, toutesvoies, puisque tu te reputoies maleureuse, tu l'estoies, et c'estoit ce qui le te faisoit estre. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 125)
[9] C'est adire, mon ami: Afin que tu soies tres cler, ne soiez pas convoiteux ne avair, et eusses ja des richesses assez, car homme de telle condicion ne puet estre de nullui amé, ains est hays de tous. (LA SALE, J.S., 1456, 22)
[10] (Dea, voysin, tu as creu ta femme)Se tu [eusses] fait comme moy, Courcé ne fusses pas, je croy. (C. Riffl., c.1480-1520, 61)

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