C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de eur dans 7FMR 
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[1] leur eur ne sera pas Fortune leur estre tousjours propice, qui de sa nature est envers tous muable. (CHART., Q. inv., 1422, 19)
[2] Dieu me gard que je defende ou debate qu'il ne soit bon de grever et guerroyer ses ennemis et les combatre en lieu et en temps que on puisse trouver son avantage, et moult y a de vaillans chevaliers et d'escuiers en cestui royaume qui ne demanderoient pas plus grant eur que de soy y trouver pour faire leur devoir, mais en armes a il aussi bien sens pour attendre son bon et delay pour faire son preu en son avantaige comme il y a en marchandises ou en autres mendres affaires. (CHART., Q. inv., 1422, 34)
[3] Soit doncques regardé quans aguetz d'ennemis, dangiers des servans et souldoiers mal contens, indignacions de gens escondiz ou reboutez, murmure de subgiez, plaintes de peuple et de commun, rappors divers et souspeçonneux, ligues et riotes entre les siens, prince menant guerre est tenu d'escouter, doubter et refraindre, et chacun cognoistra que plus a d'eur, sceurté, franchise, suffisance et faculté de vivre a son gré, en la loge d'un petit bergierque es haulx palais des princes que grant autorité de seigneurie a fait estre serfz a plusieurs pour icelle avoir, mais plus que serfz quant le besoing contraint a la defendre. (CHART., Q. inv., 1422, 46)
[4] mais l'affection du bien publique peut estaindre voz desordonnances singulieres, se les voulentez se conjoingnent en ung mesme desir de commun salut et en souffrant leur fortune et les ungs vers les autres gardent pacience, peut a tous ensemble venir ce bon eur que chascun veult querir par divers remedes. (CHART., Q. inv., 1422, 64)
[5] Qui eur y a, il n'est rien si aysant; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 177)
[6] C'est bien grevable, Mal deliteux, fermeté varïable, Arrest mouvant, legiereté estable, Dolent confort, fëauté decevable, Joye esplouree, Los reprouchié, honneur pou honnouree, Aigre doulceur, beauté descoulouree, Hayneuse paix et guerre enamouree, Eur envïeux, Coursant esbat, jeu melencolïeux, Repos penible et tourment gracïeux, Plaisant ennuy et plaisir ennuyeux,Fiel emmielé, Chaude friçon, eaue ardant, feu gelé, Certain espoir de souspeçon meslé, Taisible bruit et secret descelé, Coup sans sentir Et penitance avant que repentir, Et vray cuider qui se lesse mentir, Vouloir sans vueil et sans gré consentir, Crainte hastive, Seure päour, hardïesce craintive, Desir forcé et force volentive, Advis musart, muserie soubtive, Clarté obscure, Loyal meschief, desloyale droitture, Conseil ouvert, descouvrant couverture, Temps sans exploit et paine a l'aventure. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 190)
[7] Maiz cela estre ne pourroit: Ma fortune ne le vourroit, N'en mon courage ne cherroit Qu'il advenist Que se de moy lui souvenist Ne qu'a servant me retenist, Car de riens ne m'appartenist Tant amoureuse Pensee ne si gracïeuse, Tant haulte ne si eüreuse, Ne de joie tant planteureuse, Veu que je suis Cellui qui a moy mesmes nuys Par mon mal eur; (CHART., L. Dames, 1416, 207)
[8] Nous ne croions Jusques a ce que nous voions, Maiz je doubt que bon eur n'aions Tant que plains de pechié soions. (CHART., L. Dames, 1416, 284)
[9] O excellent, haulte vertu divine, Qui tout parfait, acomplit et termine, Royne puissant, Dame Perseverance, Cil qui retient ta loyalle dottrine, Sans forvoyer le droit sentier chemine De los, de pris, de paix, de souffisance, Car tu vains tout par ta ferme constance Qui de souffrir n'est foulee ne lasse, Mal eur confont et sus Fortune passe Et en tous lieux la vittoire te donne, Dont tu acquiers par raison la couronne Quant les vertuz toutes la main te tendent. (CHART., B. Nobles, c.1424, 408)
[10] A vous, Princes nez du lis precïeux, Tresexcellens en toute dignité, Jadis loez, haulx et vittorïeux, Et a present de vostre eur enuieux, Et contre vous mesmes injurïeux, En guerroiant vostre felicité Par faulx debaz et faiz malicïeux Qui tant durent que trop sont ennuieux; de souffrir n'est foulee ne lasse, Mal eur confont et sus Fortune passe Et en tous lieux la vittoire te donne, Dont tu acquiers par raison la couronne Quant les vertuz toutes la main te tendent. (CHART., L. Paix, a.1426, 411)

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