C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de estant dans 7FMR 
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[1] Et a celle heure apperceut trois de ses enfans, l'un estant droit en armes appuyé sur sa hasche, effrayé et songeux, l'autre en vestement long sur ung siege de costé, escoutant et taisant, le tiers, en vil habit, reversé sur la terre, plaintif et langoureux. (CHART., Q. inv., 1422, 10)
[2] Si pevent mont Toutes les dames en un mont, Et leur doulceur les y cemont, Car ce qu'avenir veü m'ont En combatant, Se la guerre ne cesse a tant, Leur puet venir en rabatant (On chiet bien de tout son estant), S'il leur chëoit Si mal que leur fait dechëoit Et autres foiz leur meschëoit, Tant pour tant s'il nous eschëoit A seigniourir. (CHART., L. Dames, 1416, 252)
[3] Par telles parolles me admonnoistoit en gros et en trouble, moy estant encores pesant de trop dormir et desgousté par l'amertume des poisons de Melencolie. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 23)
[4] Si me suis en estant tenu Esmerveillez de l'aventure; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 52)
[5] Ce sçay je, je l'ay esprouvé, Parler en puis de fait prouvé, Car lonc temps les ay poursuivis Et en maintes places suivis, Atout bon mandement royal, Non de don, mais debte loyal, Moy estant en perplexité Et en grande neccessité, Mais a faire y sui mon prouffit, Plus n'en diray, car il souffit, Mais ne le di pour les blasmer,Ne que mains facent a amer, Se ainsi font les gens muser, Assés en font a excuser, Car ne pourroient amender Tout quanque on leur vient demander. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 77)
[6] Celle humilité agrea Moult au roy, qui en grant gré a La royne et quanqu'elle fait, Et adoncques signe lui fait Qu'elle se lieve en son estant Et vers lui se traye, et il tend La verge d'or, qu'en sa main tint ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 268)
[7] O noble prince, n'est pas sans miracle ceste chose avenue, veu les contredis et grans repunances, c'est assavoir toy estant en l'ost devant la cité de Bourges avec le roy ton pere à grant assemblée, ouquel lieu n'estoit parlé de paix ne mais par desrision, que tu adont de tel chose fusses inspiré, laquelle besongne depuis la dicte heure, quelz qu'aient esté les contredis non mie petis, as tenu ton propos en y ouvrant constanment jusques à fin de paix. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 61)
[8] Et encores dit ycellui : Il appartient au prince congnoistre de tout laquelle chose ne se pourrait faire, lui estant trop solitaire. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 107)
[9] Et moy estant enfant qui les vy en l'ostel de mon pere, qui conseiller dudit roy estoit, m'esmerveillant de leurs estranges habis, puis porter ce tesmoignage. Bourges avec le roy ton pere à grant assemblée, ouquel lieu n'estoit parlé de paix ne mais par desrision, que tu adont de tel chose fusses inspiré, laquelle besongne depuis la dicte heure, quelz qu'aient esté les contredis non mie petis, as tenu ton propos en y ouvrant constanment jusques à fin de paix. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 139)
[10] Et pour ce Dieu, qui l'en voult pugnir, lui estant à disner en tres grant orgueil et pompes, bouvant et mengiant es grans vaisseaulx d'or que son pere avoit pillié en Jherusalem, apparu une main qui escript contre la paroy la pugnicion que Dieu lui envoyoit, et l'exposicion declairiée par Daniel le prophecte, ycelle meismes nuit il fu occis et le royaume devisé, si que il est contenu ou VJe chapitre du livre de Daniel. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 146)

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