C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de estaindre dans 7FMR 
68 attestations 
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[1] Si fault par force dire que, s'ilz ont riens d'avance qui les eslieve sur vous, c'est hardement de courages, et, se vous avez riens qui soubz eulx vous deprime, c'est la multitude de voz pechiez qui convertit vostre cuer en fuye et laissez estaindre la lumiere de vostre gloire et destruire vostre seigneurie devant voz yeulx, sans remede y querir ne mectre, si non que la grace de Dieu y euvre de soy, a laquelle deservir vous metez petite peine, et ne povez en ce point longuement temporiser sans veoir decheoir le nom françois a vostre pardurable vitupere et malediction. (CHART., Q. inv., 1422, 19)
[2] Assez et plus que noz sens ne pevent redrecier ou noz paciences souffrir avons sur nous de discors et debas et sommes persecutez des divisions dedens et dehors, sans ceste nouvelle tençon esmouvoir, et si voulons ceulx ressembler qui voient le feu embrasé et esprins par leurs lieux et habitacions et sont en question pour debatre entre eulx qui le feu y a mis et et a qui le devoir de l'estaindre appartient. (CHART., Q. inv., 1422, 44)
[3] mais l'affection du bien publique peut estaindre voz desordonnances singulieres, se les voulentez se conjoingnent en ung mesme desir de commun salut et en souffrant leur fortune et les ungs vers les autres gardent pacience, peut a tous ensemble venir ce bon eur que chascun veult querir par divers remedes. (CHART., Q. inv., 1422, 64)
[4] Un jour refus, un autre bel acueil, Moitié confort, moitié soucy et dueil, Parmy les gens rire la lerme a l'ueil, Son semblant faindre, Souffrir douleur et ne s'en oser plaindre, Et ses souspirs estrangler et refraindre, Et d'un regart a coup son mal estaindre Et sa mesaise. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 161)
[5] Maiz grief m'est que ne me despesche, Sans plus remaindre Pressee de maulx pour estaindre, De tost la verité actaindre De ce dont plus je me doy plaindre Et largement, Car avoir certain jugement De son mal est l'abbregement Des douleurs et l'alegement. (CHART., L. Dames, 1416, 264)
[6] a sa gent a certes Commande que riens n'y meffacent, Mais les feus, qui maisons effacent, Aydent vistement a estaindre. (CHR. PIZ., M.F., IV, 1400-1403, 14)
[7] Et il n'est riens plus vray que tout ainsi que le feu quant est espris et embras à grant flamme en une ville est fort à estaindre tellement que aucune flamesche n'y demeure par aucuns jours qui de legier pourroit porter dommage et ralumer. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 62)
[8] Semblablement est de rancune et mal talent qui par armes c'est demonstrée fort à tost remectre et appaisier, et pour ce, en cestui fait destruisant comme le feu à l'estaindre convient grant continuacionde l'eaue de doulceur et benignité à getter sus, laquelle viengne et sourde de toy mesmes comme de droite fontaine de clemence, leesce et debonnaireté. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 62)
[9] Entre plusieurs autres grans maulx que de si fais convoiteux et sans conscience conseilliéz que avons dit dessus puet venir un singulier qui redonde tant au prince comme à plusieurs autres y a, c'est assavoir que par leur promocion peuent estre mis es offices, tant de la justice comme des finances et d'autres plusieurs estas et menistres qui bons ne sont ne preudesommes ne mesmement saiges, souffisans, ne ydoinés à l'excercice que leur office requiert, ou les mectent à leur poste entour le prince et à son service afin que s'aucun mauvais raport venoit de eulx que yceulx le peussent estaindre ou ne le souffrissent aler avant, et meismes les mectent es offices des finances afin qu'ilz soient pour eulx à en avoir part. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 81)
[10] Et dit apres: Mais les cuers des esleus qui attendent les grans joies de Paradis prennent force contre les assaulx des adversaires, car de tant comme plus croist la bataille, de tant attendent-ilz plus glorieuse vittoire, et tant que si affermez sont es tribulacions que, si comme le feu ardant dont le vent rabat la flamme, si que il semble qu'il doie estaindre, mais il le renforcist et le fait plus croistre, ainsi par tribulacions croist leur ardeur de leur desir à Dieu. le prince et à son service afin que s'aucun mauvais raport venoit de eulx que yceulx le peussent estaindre ou ne le souffrissent aler avant, et meismes les mectent es offices des finances afin qu'ilz soient pour eulx à en avoir part. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 43)

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