| [1] | La toux recognoist de soy plusieurs causes, toutesfois cellequi provient du coffre, comme des poumons et parties circonvoisines,ou bien des autres internes et inferieures noblestoutes, et de grande office, n'a point de plus souverain remedeque de fendre les nazeaux à la beste, et si apres cela le maln'en reçoit autre amendement, faire avaller avec la corne unebonne chopine du breuvage sequent : prend fenugrec et semencede lin de chacun un posson, gomme dragant, oliban,myrrhe, de chacun une once, sucre gruyau d'ers, de chacunune once, le tout bien pilé et passé par le sachet, feras infusertoute une nuict en eau chaude, et le jour suivant en bailleras àla beste, comme dit est : et ce continueras en y adjoustant ungobelet d'huille rosat, jusques à fin de guarison : Au surplusjamais ne faut tirer sang à la beste, de quelque endroit que cesoit, mais il sera bon luy bailler et continuer de la gomme dedragant, avec de l'huille douce. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 31 r°) | | [2] | JE ne diray rien icy du navet ny des deux sortesde raves, dont la grosse et la ronde est pour le LimosinAuvergnac et Provençal : et la longuequ'ils nomment reffort, pour la France et ailleurs,comme ne feray pareillement mention dusenevé, millet, panis, et cumin, ny aussi des ers, lupins, lentilleet senegré, qui sont toutesfois semences et legumes de profitet commodité de mesnage, qu'avons reservé pour le jardindes legumes posé au bout du jardin potager : je me contenterayen cest endroit d'advertir le bon mestayer, que pour defricherles terres pendant qu'elles sont de repos, apres avoirle meilleur grain, cela ne fait point de mal y semer la rave, etle navet, pourveu que les graines apres les plantes arracheesen soyent si bien levees que la terre en soit du tout desangee,autrement à l'advenir parmy le grain ce ne seroyent que sanves,hyebles, et autres herbes fascheuses : vray que les legumessont autant de mesnage, que les grains propres à fairele pain : car le potage pour la famille est tousjours de requesteen quelque maison que ce soit. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, (null)) | | [3] | Quoy que ce soit, lafebve, le poix, le ciche, la vesse, ne sont de moindre requesteou faveur que les ers, lupins, cumin, senegré, et la lentille : decela j'en produiray pour tesmoings l'Auvergnac, le Limosin,le Savoysien, et les Daulphinois : duquel labeur, pour n'enparler ici davantage, et comme par superfluité, nous te renvoyonspour en savoir le tout, à la culture des grains et legumesen terres labourables. des legumes posé au bout du jardin potager : je me contenterayen cest endroit d'advertir le bon mestayer, que pour defricherles terres pendant qu'elles sont de repos, apres avoirle meilleur grain, cela ne fait point de mal y semer la rave, etle navet, pourveu que les graines apres les plantes arracheesen soyent si bien levees que la terre en soit du tout desangee,autrement à l'advenir parmy le grain ce ne seroyent que sanves,hyebles, et autres herbes fascheuses : vray que les legumessont autant de mesnage, que les grains propres à fairele pain : car le potage pour la famille est tousjours de requesteen quelque maison que ce soit. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 55 r°) | | [4] | JE ne diray rien icy du navet ny des deux sortesde raves, dont la grosse et la ronde est pour le LimosinAuvergnac et Provençal : et la longuequ'ils nomment reffort, pour la France et ailleurs,comme ne feray pareillement mention dusenevé, millet, panis, et cumin, ny aussi des ers, lupins, lentilleet senegré, qui sont toutesfois semences et legumes de profitet commodité de mesnage, qu'avons reservé pour le jardindes legumes posé au bout du jardin potager : je me contenterayen cest endroit d'advertir le bon mestayer, que pour defricherles terres pendant qu'elles sont de repos, apres avoirle meilleur grain, cela ne fait point de mal y semer la rave, etle navet, pourveu que les graines apres les plantes arracheesen soyent si bien levees que la terre en soit du tout desangee,autrement à l'advenir parmy le grain ce ne seroyent que sanves,hyebles, et autres herbes fascheuses : vray que les legumessont autant de mesnage, que les grains propres à fairele pain : car le potage pour la famille est tousjours de requesteen quelque maison que ce soit. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, (null)) | | [5] | Quoy que ce soit, lafebve, le poix, le ciche, la vesse, ne sont de moindre requesteou faveur que les ers, lupins, cumin, senegré, et la lentille : decela j'en produiray pour tesmoings l'Auvergnac, le Limosin,le Savoysien, et les Daulphinois : duquel labeur, pour n'enparler ici davantage, et comme par superfluité, nous te renvoyonspour en savoir le tout, à la culture des grains et legumesen terres labourables. des legumes posé au bout du jardin potager : je me contenterayen cest endroit d'advertir le bon mestayer, que pour defricherles terres pendant qu'elles sont de repos, apres avoirle meilleur grain, cela ne fait point de mal y semer la rave, etle navet, pourveu que les graines apres les plantes arracheesen soyent si bien levees que la terre en soit du tout desangee,autrement à l'advenir parmy le grain ce ne seroyent que sanves,hyebles, et autres herbes fascheuses : vray que les legumessont autant de mesnage, que les grains propres à fairele pain : car le potage pour la famille est tousjours de requesteen quelque maison que ce soit. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 55 r°) | | [6] | Petits pois, pois chiches, ers. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, (null)) | | [7] | Ers demande lieux maigres et non humides : car aucunesfois par trop jetter et croistre trop abondamment, il est corrompu. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 105 v°) |
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Attestation de 