C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de empoisonnement dans 7FMR 
10 attestations 
 Page /2 

[1] si comme larrecin, adultere, malefice ou empoisonnement, paragogie, seducion ou substraccion cauteleuse de autrui servant, occision faite en traïson et faux tesmoignange. (ORESME, E.A., c.1370, 283)
[2] Et ainsi ne l'empoisonnement, qu'il n'apartenoit pas selon la loy, fust absolz et quitte ne la femme qui avoit fait le fait, qui par la sentence de pluseurs raisonnablement pooit avoir pardon, fust punie. (FOUL., Policrat., IV, 1372, 79)
[3] En oultre, lesdictes lettres contiennent libelle diffamatoire et en especial en tant qu'elles font mencion de l'empoisonnement de feu monseigneur de Guyenne et de feu monseigneur le Daulphin, et sont choses controuvées et diffamatoires. (FAUQ., I, 1417-1420, 32)
[4] Et est vray que lesdiz seigneurs, après leur mort, furent ouvers en presence de medicins et autres, et n'y avoit quelque signe d'empoisonnement, et ainsi a il esté rapporté devers la Court. (FAUQ., I, 1417-1420, 32)
[5] " Et, dudit escuyer, ne sçay qu'il devint, mais, tant y fut, qu'il fut sceu par la pluspart des royaulmeschrestiens la fumée de l'empoisonnement dudit duc de Guienne. la Court. (LE CLERC, Interp. Roye, c.1502, 286)
[6] Cestui fut moult experimenté en la partie judicative, et fut celui qui trouva dont procedoit l'empoisonnement d'aucuns grans seigneurs du sang royal, dont une dame de France nommée Brunehault fut pugnye et tirée à IIII chevaulx, en la ville de Paris, ou lieu dit Croix du Tiroër. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, 112)
[7] Cestui predist l'empoisonnement des puis et fontaines que avoient fait les Juifz. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, 149)
[8] Cestui Mathieu predist l'empoisonnement de l'empereur Albert, qui fut duc d'Autriche, et fist des jugemens singuliers , par especial prenostica la rebelion de ceulx de Bruges contre le duc de Bourgongne, lesquelx fermerent leurs portes après ce qu'il fut entré, dont il fist puis grande pugnicion sans l'amende, qui fut de IIc mil riddes. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, 169)
[9] Cestui fist ung autre singullier jugement sur la nativité du petit prince de Piemond, où il predist de son empoisonnement longtemps avant qu'il advensist. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, 171)
[10] Et ledit hermite lui respondi: Certes, amis, c'est pour les grans domaiges que le roy de France a fais et fait faire en Flandres, et la cause que les gens de Flandres ne regardent pas ne ne pevent veoir que autrement ilz puissent grever ne avoir vengence du roy de France ne de ses aliez, se ce n'est par empoisonnement. (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 472)

Fermer la fenêtre