C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de embrasse dans 7FMR 
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[1] Lors embrasse cellui qui lui rapporte Et va passer trois fois devant la porte Pour veoir la preuve, Et fait tantost faire une robe neufve, Ne de chanter n'est nul qui le desmeuve. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 163)
[2] Et tu, creature, qui veulz si avant enchercher, monte ou firmament et descens en abysme, rappelle le preterit et avance le futur, desveloppe la mixtion dez destineez, embrasse l'ordre dez causes, le nombre des effectz, la mesure dez temps, et la dependencede leurs finz, et puis dispute contre le Createur qui leur ordonnance a enregistree ou livre de ses secretz. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 35)
[3] Toute joie y est sans amer, Toute douleur en doulceur passe Qui de bon cuer s'amour embrasse; (Mir. ev. N.D., c.1348, 62)
[4] Magdaleine, vien sans enuy, Embrasse moy, ma doulce amie, Et baise la pouvre marrie! (Pass. Auv., 1477, 265)
[5] Embrasse moy pour bonne estraine, Et varrey avec toy mon filz. (Pass. Auv., 1477, 279)
[6] Sur les tumbeaux de mes ancestres, Les ames desquelz Dieu embrasse, On n'y voit couronnes ne ceptres. et avance le futur, desveloppe la mixtion dez destineez, embrasse l'ordre dez causes, le nombre des effectz, la mesure dez temps, et la dependencede leurs finz, et puis dispute contre le Createur qui leur ordonnance a enregistree ou livre de ses secretz. (VILLON, Test. M., 1461-1462, 40)
[7] Tant embrasse on que chiet la prise ; (VILLON, Poèmes variés R.H., c.1456-1463, 52)
[8] Combien que je ne voy encor point cellui que tu me afferme tant amiable, je confesse que par la doulceur des tes parrolles et la suavité de dillectacion tu me embrasse en son amour. (CRAP., Cur Deus, De arrha B.H., c.1450-1460, 266)
[9] L'ame : - Veritablement je confesse que non point sans cause ceste amour est ditte singulliere amour, laquelle com elle se multiplieoit en plusieurs, toutevoiz uniquement et uniement elle embrasse ung chascun singulierement. (CRAP., Cur Deus, De arrha B.H., c.1450-1460, 287)
[10] ainxi font cels changeurs de mestres que vendent leur honneur, que est le plus belle chouse que home puisse avoir et qui plus vaut, et le changent pour or et par argent que ne vaut neant, mes tels audent toux embrassier et qui trop embrasse, poy estraint; (6208, 20)

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