C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de embat dans 7FMR 
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[1] Mais puis que vient a entrer ou debat De ce propos qui entre nous s'embat, Tel compte hault qui depuis en rabat. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 179)
[2] L'autre debat Qu'elle est plus triste et hors d'estat Car Doubte et Päour la combat, Et Desir en elle s'embat. (CHART., L. Dames, 1416, 261)
[3] Caribdis y est la perilleuse Et Silla la tres merveilleuse, Monstres marins et grans balaines, Le trespas Circés et Seraines, Et destours muciez entre roches, Ou le vent embat nefs a troches, Qui jamais puis de la ne saillent. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 144)
[4] Sur eulx s'embat plus que le pas ; (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 122)
[5] quel peril quant tel vice s'embat en cuer de justicier, il n'est plus de meschief. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 98)
[6] mais pis y a, car semblablement que dit est devant des mauvais conseilleurs et serviteurs, estgrant le peril quant flaterie s'y embat, c'est assavoir quant pour avoir la grace du prince qu'ilz sentent enclin plus à une partie que à l'autre, se condescendant à faire jugement à la voulenté d'icellui et non mie selon droit, ou à retarder sentences pour l'innocent ou à les donner ou en autres divers cas contre droit pour faveur de seigneurs ou d'autres amistiéz ou inmistiéz n'est mie doubte que telles flateries ou semblables qui toutes despendent dudit vice de convoitise pour acquerir et avoir la grace soit du prince ou autre afin d'en recevoir dons, emolumens, et prouffit ou plus avoir le port et durer longuement en office sont detestables escommuniéz et au grief dampnement du juge et de cellui ou ceulx à quel faveur est fait. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 98)
[7] Et qui plus est et fait à noter, tout ainsi que quant il fait orage de temps et que les tempestes courans par l'air menées par divers vens plus tost encontrent et debatent les sommetons et combles des hautes tours et souvent les trebuchent qu'elles ne font les bas et moiens estages, semblablement les soufflemens de Fortune, quant elle est contraire, plus perilleusement s'embat sur les hautes personnes que sur les moiennes ou basses, et pour ce dit Boece en son secont livre que plus prouffite la male Fortune que la propre, car la bonne avugle par ses prosperitez et fait croire estat seur, et la perverse fait appercevoir la verité de sa muableté et que fier on ne s'y doit. ou plus avoir le port et durer longuement en office sont detestables escommuniéz et au grief dampnement du juge et de cellui ou ceulx à quel faveur est fait. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 21)
[8] Quant on s'embat a la mellée, On a de baston ou d'espée, Et telz y cuide mettre paix Qui a des coups villains et lais Et qui est chiefs de la riote. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 342)
[9] Mais partout ou elle s'embat, De ses gieus telement s'esbat Qu'en veinquant dit: "Eschac et mat! (MACH., R. Fort., c.1341, 43)
[10] Amours, autel puet il bien estre En ton trés dous gracieus estre, Quant une dame est bien amée, Ou cas qu'elle s'est adonnée De bon cuer a celi qui l'aimme Et trés douce dame la claimme,Quant elle de li se depart Et elle se tourne autre part Vers gens de debonnaireté, Dont elle par jolieté Entr'eaus joieusement s'embat Et la se deduit et esbat Amiablement et envoise, Dont elle est par voie courtoise Volentiers veüe et oye Et en tous ses fais conjoye, Lors puet l'esprivier ressambler. (MACH., D. Aler., a.1349, 279)

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