C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de el dans 7FMR 
392 attestations 
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[1] El fait ungs homs a tout plaire, Et complaire Sans desplaire; (CHART., L. Plais., c.1412, 149)
[2]El scet les gens bel actraire, Sans retraire Ne detraire, Car a nully n'est contraire, Ains plaisant et sans faintises. (CHART., L. Plais., c.1412, 150)
[3] Et s'ainsi est qu'il la rencontre ou treuve En aucuns lieux Et el lui rit de la bouche ou des yeulx, Il est ravy trop plus hault qu'es tiers cieulx Et prent pour soy tousjours la chose au mieulx; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 163)
[4] Si arraisonne Son compaignon a qui sa foy s'adonne, Et toute nuit la teste lui estonne De lui compter comme elle est belle et bonne, Et du semblant Qu'el lui a fait, comme il cuide, en emblant,Et qu'el müa sa couleur en tremblant; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 169)
[5] Si arraisonne Son compaignon a qui sa foy s'adonne, Et toute nuit la teste lui estonne De lui compter comme elle est belle et bonne, Et du semblant Qu'el lui a fait, comme il cuide, en emblant,Et qu'el müa sa couleur en tremblant; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 169)
[6] Et s'il treuve quelque fois sa saison Que Bel Accueil lui donne l'achaison D'oser compter et dire sa raison En tresgrant crainte, Et de fairë a la belle sa plainte Afin de mieulx venir a son attainte, Tant qu'elle voit que ce n'est mie fainte De ce qu'il dit, Et el lui donne un courtois escondit Meslé d'espoir que refus contredit Et d'un regart qui sa durté desdit A longue attente, Et il le prent pour soy a son entente, Il n'est joye que a celle heure il ne sente N'il n'est douleur qui ce jour le tourmente Ne qui l'esmeuve. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 172)
[7] Et s'il avient Que si a point de ses amours lui vient Que a sa dame quelque peu en souvient,Ou qu'el lui veult aucun bien, se devient, Et il perçoit Que le semblant d'elle ne le deçoit Mais qu'en bon gré son service reçoit, Et qu'elle veult le faire tel qu'il soit Si bon qu'il vaille D'avoir honneur en quelque lieu qu'il aille, Soit en armes, en presse ou en bataille, Et que tousjours d'avoir renon lui chaille Sans nul meffait, Il prent courage et s'efforce de fait; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 173)
[8] Et se par lettre Ou messaige qu'el lui vueille transmettre, Elle lui veult quelque hault fait commettre, Cela lui fait le courage ou cuer mettre Et maintenir. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 174)
[9] L'un crie et brait, l'autre l'espieu lui rue, Et la fin est que en un laz on la tue, Ou el s'enlace. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 177)
[10] Et puet estre qu'el pense a autre chose. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 182)

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