C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de donnay dans 7FMR 
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[1] La m'arrestay, Et a l'amer tout apprestay Le cuer que de fendre prest ay, Que je lui donnay et prestay; (CHART., L. Dames, 1416, 222)
[2] Se m'aist ores Dieu que je sens Mon cuer si hors de mon bandon Que, quoy que soit, folie ou sens, Puis que je le donnay en don -- Et n'eusse jamais guerredon -- Il me convient en ce point vivre. (CHART., D. Rev., a.1424, 315)
[3] Et vers le siege Silvius, D'autre maniere y vi li us, Dont je me donnay grant merveille, Car la rose blanche et vermeille Soustiennent, par quoy se deffont, Com Guelfes et Guibelins font ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 17)
[4] Ainsi cheminions en alant, Et si m'oublioie en parlant Que un jour ne me sembloit une heure : Ne me donnay de garde en l'eure Que par celle voie abrigiee, Sanz estre de riens engrigiee Ne travailliee ne grevee Ne trop matin estre levee N'avoir cause de moy blasmer, Que je me trouvay oultre mer, Sanz en navire entrer n'en berge Ne sanz avoir mauvais herberge. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 51)
[5] Celle des paiens d'aourer plusieurs dieux je donnay aux hommes de fol entendement et continuer leur fis par espace de moult long temps; (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 58)
[6]Item, aprés ce long temps ne donnay je cuer a Cirrus de guerroier Astiagies, son ayol, qui a occirre l'avoit commandé? (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 77)
[7]Aussi ne fus je celle qui au grant Alixandre tres sa jeunesce donnay l'invencion d'emprendre les fortes et fieres batailles en lui prometant,Fortune en son aide, qu'il seignouriroit, si comme il vint puis a chief, tout le monde? (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 79)
[8] Et que tu es deceue, je prouveray par pratique de gros exemple: tout ainsi comme l'expert medecin qui considere la faculté de la nature et complexion de son pacient et selon sa force ou foiblece lui donne purgatoire et medecine, ainsi useray en toy de regisme tenve et legier pour la foiblesce de l'estomach de ton entendement, a qui choses pesantes et ponderans, telles ou semblables que jadis donnay a mon amé Bouece, si comme en son livre as trouvé, seroient fortes a digerer et convertir a la substentacion de ta neccessité. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 117)
[9] Car sans nul si li donnay l'amour moie. (MACH., J. R. Beh., c.1340, 100)
[10] Car m'amour donnay en jouvente, Cuer, corps, ame, vie et entente, A ma trés douce dame gente, Plaisant et gaie. (MACH., R. Fort., c.1341, 49)

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