| [1] | Sy voulut prendre et amasser a sa doctrine de toutes lez loys pour gaigner gens de toutes parties: malicieusement, il entrelassa en ces diz partie du viel Testament et partie du nouvel, en donnant appetit aux juifz et aux crestiens a sa secte, et desloyaulment corrumpit le sens de ce qu'il emprint pour effacer la substance dez autrez loys, et l'interpreta a faulse entente. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 120) | | [2] | Et parle de rechief la dicte II.e partie à louenge et bien de paix à l'ennortement dudit Monseigneur de Guienne et de tenir les princes en amour et la chevalerie sur III. vertus, c'est assavoir justice, magnanimité que on dit hault corage, et force, en donnant exemples de son ayol le roy Charles quint. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 57) | | [3] | Et parle de rechief ladicte IJ.e partie à louenge et bien de paix, à l'ennortement dudit Monseigneur de Guienne, et de tenir les princes en amour et la chevalerie sur IIJ. vertus, c'est assavoir justice, magnanimité que on dit hault ou grant courage, et force, en donnant exemple de son dit ayol le roy Charles quint. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 88) | | [4] | À nom Dieu, pour ce que on les nourrisoit en leur donnant cause d'estre telz par le tres grant conte que on tenoit des bons et le despris en quoy on avoit les non valables doncques, et quant tel faisoit estre bons et notablement moriginéz ceulx de lors mesmement qui paiens et sans loy estoient, est à presumer que trop mieux encores devroiment valoir et prouffiter en vertu les crestiens d'ores ausquelz faire le contraire certes est trop grant reproche. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 103) | | [5] | Et pour ce qu'achoison de mort d'amis, qui souvent advient, est la principal douleur qui ait grevé les cuers des loyales dames bien amantes, comme ce soit chose inrecouvrable et fort à oublier, sera le fondement de ceste mienne epistre prise sur celle matiere en donnant reconfort. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 18) | | [6] | En toute somme, dist-il, c'est la fontaine des vertus, donnant tres nourrissant et tres souef boire. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 32) | | [7] | La quarte est la joye de ce qu'ilz se sentiront despouillez et desnuez de celle ignorance, rudece et pesanteur terrestre que avoir au monde souloient, qui non sachans les tenoit, rustiques et enfermes, et ilz se trouveront avoir parfaite sapience, sachans toutes sciences, congnoissans toutes choses parfaitement, sentir l'infinie bonté de Dieu, lequel ilz verront assistamment recongnoissant la grant grace que de lui ont receue, qui dignes les a fais d'estre de celle glorieuse compaignie, dont de leurs propres langues, les mains jointes, en donnant voix melodieuses, le beneistront et loueront incessamment. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 49) | | [8] | Mais ce ne doit mie pour tant estre pensé, car il l'a fait afin que en donnant et distribuant aux povres tu puisses desservir que Dieu le te rende,et que le povre puist estre par sa souffrance couronné du dyadem de pacience. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 36) | | [9] | Et tel largece si doit tendre A diverses choses s'estendre, C'est assavoir en dons donnant Et en mesfais tost pardonnant, Joieusement tous recevoir Et prestement faire devoir D'acomplir les expedians Choses, estre a tous audiens. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 252) | | [10] | et, comme il feist droit aux Juifs, n'est mie doubte qu'à toute personne vouloit que il fust entierement tenus, et, se au contraire lui venist à cognoisscence d'aucun de ses justiciers, en exemple donnant aux autres juges de bien et sagement gouverner justice, tantost commandoit qu'il fust desmis et punis selon sa desserte. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 61) |
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Attestation de 