C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de diffamez dans 7FMR 
21 attestations 
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[1] Quant au besoing vous ont lessiez, Princes royaulx qui les paissiez, Leurs lignages ont abessiez Et diffamez. (CHART., L. Dames, 1416, 226)
[2] La premiere est, veu que (la Dieu grace) onques yceulx ne furent de cruauté blasmez, et pour ce tu pues penser que le droiturier juge, moiennant sa sainte misericorde, a terminé leurs jours, non mie ainsi comme aux mauvais diffamez dessus dis, mais à la fin des bons et des bien renommez. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 24)
[3] Deust, se Dieux t'aist, tel monstre estre trouvé en ma maison pour mes enfans m'empoisonner et pervertir et si villainement soubtraire, et par faulse amonicion de ses flateries les rendre deshonnourez par sa famme villaine qui rent sesacointes en ciel et en terre tous diffamez? (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 37)
[4] Mais riches prestres qui est lent Et d'elles servir paresceux, Et qui leur est trop dangereux, N'y ara ja amour ne grace Ne chevance qui bien lui face: Haiz sera et diffamez, Haultains et orgueilleux clamez, Et enfin faulra qu'il se parte Honteusement et se departe De son lieu par sa negligence. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 301)
[5] Ains soient par tout diffamez: Car un cuer qui par tout s'espart Et requiert dames de tous lez, En doit avoir petite part. (LA SALE, J.S., 1456, 17)
[6] -- "Encores veul et vous commande que des pouvres soiés piteux, et ne diffamez autrui pouvreté, et, selon vostre puissance, de voz biens leur departez et vous souvienne du dit de Albertus qui dit: Non tua claudatur ad vocem pauperibus auris . (LA SALE, J.S., 1456, 46)
[7] Levez vous sus comme gens bien famez, Ou vous serez pour jamais diffamez, Nulz et despris de plus honneur acquerre. (LA VIGNE, Ress. chrest. B., 1494, 141)
[8] Et quant dit le vous averay,En tel lieu le reprocheray Que vous en serez moult blasmez Et vers les dames diffamez. (MACH., J. R. Nav., 1349, 168)
[9] Car tels a esté diffamez Qui puis est chieris et amez De ceuls qui ains le diffamoient, Pour ce qu'apertement vëoient Qu'il met son corps en aventure; (MACH., J. R. Nav., 1349, 272)
[10] Or dit aucuns ceste raison Que chascune chose a saison D'estre selonc son temps loée, Car quant loange est affermée D'une chose, s'elle en dechiet, Au loant malement meschiet, Dont il puet estre diffamez Et meins prisiez et meins amez, Car trop a esté deceüs,Quant li contraires est sceüs De qui il avoit mis avant, Se li puet on mettre au devant Et par maniere de reproche. (MACH., D. Aler., a.1349, 376)

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