C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de deue dans 7FMR 
1 attestations 
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[1] Or prennent ilz a coup auctorité usurpee et puissance non deue et se aveuglent en la vanité de leur fortune, quant, pour le bruit dez honneurs mondains qui les estonnent, ilz ne pevent escouter l'amonnestement de rayson. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 47)
[2] Car la rude et inexperte gent des lors sentoit desja en gros par naturel instint estre deue adoration et recongnoissance a quelque chose divine, maiz, pour ce qu'elle ne sçavoit a qui attribuer celuy honneur de deité, elle par affection le donna aux hommes qui en leur temps avoient vescu en auctorité mondaine, et en dignité sur les aultres. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 114)
[3] Maiz qui pourroit reprendre Jhesu Crist d'avoir mespris contre loy de nature, quant si convenablement luy estably nourreture moderee, et generation deue et legitime? (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 129)
[4] ceste est plus digne Qu'aultre, pour sa haulte matiere, Ou est compris science entiere, Et pour la grandeur de son stile Et son absolue et soubtille Neccessité et deue fin, Car ceste ne traicte qu'affin De Dieu, en qui tout se termine ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 108)
[5] Si ont fait paix en guise deue ; (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 18)
[6] Si soient par vous, voz labours et consaulx, reparées les dures ruines de ce batu royaume au bien de la couronne et augmentacion de la chose publique par tel mantien que doresenavant on puist vivre en maniere deue et ordre de droit justice bien gardée. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 90)
[7] Et aussi à ce que par generacion deue se peust continuer l'espace humaine ne furent ordonnéz les mariages, lequel ordre et estat affiert estre tenu en tres grant reverence, si que il est recité ou tresor d'un livre, pour XJ. principaulx raisons : la premiere, pour ce que Dieu l'establipremierement ; (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 175)
[8] Comme les necessitéz de l'abondance des affaires survenans sans cesser es choses de seigneurie requiere grant diligence en prince, afin que parece ne ce puist tollir en nul temps la gloire qui t'est deue plus à cause de vertus encores que de seigneurie tout soit ton auctorité et celle qui est à venir moult magnifique, neantmoins, se en choses dignes te veulx apliquier, làest le comble de felicité. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 177)
[9] Et pourtant, tres noble et tres excellent prince, s'il te plaist de ta benigne grace vouloir nocter du tout en tout le motif de l'entencion vers toy et ton noble sang de l'umble ta creature exprimé en la compilacion de cestui livre, se c'est ton plaisir d'y daigner lire, ou avoir leu, ou ouir, la trouveras de telle affection estre meue par desir de l'augmentacion de ta prosperité de ame, de corps et de loz que les faultes qui y sont par ignorance tu benignement soupploieras et vertiras en bien en tel maniere que la couronne de laurier comme en fin par victoire appartient et est donc deue au vainquant par travail honnorable ne sera pour tant tollue au labour de ceste dicte euvre, laquelle ta digne haultesce ait agreable et tiengne à memoire, moiennant Dieu, qui en tout grace te parface. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 181)
[10]Une chaiere a pluseurs dois Vi qui ne fu d'or ne de bois Ne d'autre quelconque matiere, Fors d'une resplendant lumiere, Parfaite, clere, pure et deue, Qui du ciel estoit descendue, Voire du ciel ou Dieux se siet. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 106)

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