C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de desdaing dans 7FMR 
39 attestations 
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[1] Je ne me plaing De ce, ne ne l'ay en desdaing; (CHART., L. Dames, 1416, 258)
[2] Et puis que Fortune ou Rudece Ne m'ont mie fait ce meshaing, Mais voustre tresbelle jeunece, Pourquoy l'avez vous en desdaing? (CHART., B. Dame, 1424, 340)
[3] Contre vous ne desdaing n'ataine N'euz je oncques ne n'y vueil avoir, Ne trop grant amour ne trop haine, Ne voustre priveté savoir. (CHART., B. Dame, 1424, 340)
[4] Pour garder honneur et chierté, Raison y mist Honte et Dangier, Et volut Desdaing et Fierté Du tout des dames estrangier; (CHART., E. Dames, 1425, 365)
[5] Et se homme laisse le suffrage d'oreison, il contredaigne Dieu, ainsi que celuy qui pert les biens par desdaing de demander, et se rent trop non challant de sa perfection ou trop presumptueux de ses merites. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 152)
[6] Pour le desdaing de ce passage, Qui si destournoit son voyage, Fist Cirrus partout ouvriers querre, Qui sceüssent fouir en terre. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 200)
[7] " De ceste parole ot grant ire Olophernés, si prist a dire A Athior, par grant desdaing : " Que tu saches que je ne daing Prisier le dieu, dont tu parolles, Et que tous autres dieux frivoles Sont, fors Nabugodonosor, Je vueil que tu ailles tres or Avec eulx, si seras pendus,Quant je les prendray, et perdus. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 219)
[8] Et quel plaisant chose cuides tu que ce soit au subgiet de quelque faculté ou estat qu'il soit quant il sent son seigneur si humain et tant debonnaire qu'il n'ara pas en desdaing d'ouir son humble requeste, supplicacion ou complainte de quelque grief se on lui fait, ains l'escoutera benignement, et le vouldra entendre, et doulcement lui en respondra ? (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 116)
[9] Et pour ce dist il apres : Dois tu atourner et atremper ta voix, ton esperit et tous les mouvemens du corps et de la langue à amendrir les parolles à l'issue de ta bouche en telle maniere que elles ne soient enflées ne decassées au parler trop resoinans ne de fiers voix, ne aspre à la levée des leuvres, mais entendans et formans bien perfectes, souefves et clers, si que chascune lectre qui affiert estre sonné ait son son doulcement, et chacun mot son assens et soit entre haultet bas, et plus bas au commencier que à la fin, mais tout ce convient il muer selon les muemens du lieu, des choses, des achoisons et du temps, car une chose doit l'en conter simplement, autre doulcement, et autre à desdaing, autres par pitié, autre par joye, et ainsi diversement en telle maniere que les maintiens du corps et de la face soient tousjours accordans à la matiere de quoy tu parles. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 167)
[10] et tant les rent infetz l'enfleure dudit vent que non pas seulement contre les creatures leurs courages sont gros, qui raempliz de desdaing les demonstre, mais aussi contre Dieu et son Eglise. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 32)

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