C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de decheue dans 7FMR 
5 attestations 
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[1] Or me fut advis en sommeillant que je veisse en ung païs en fresche une dame dont le hault port et seigneury maintien signifioit sa tresexcellente extraction, mais tant fut dolente et esplouree que bien sembloit dame decheue de plus hault honneur que pour lors son estat ne demonstroit. (CHART., Q. inv., 1422, 7)
[2] A ce propos narrent les histoires rommaines que la longue paix descongneue, la plenitude des biens qui enorgueillist les couraiges des ingras et la delicieuse oysiveté qui donne occasion de soy subtilier a mal, furent cause des batailles intestines, guerres et discors d'entre les Rommains es temps de Catilina, de Silla et de Marius, dont la seigneurie rommaine, plus par eulx-mesmes que par estranges ennemis, est decheue du tout et sans ressource, qui fut tele et si haulte comme les ruines le demonstrent. (CHART., Q. inv., 1422, 26)
[3] Et n'est mie doubte que pieça fust decheue France, se Dieu ne l'eust gardee pour sa catholique foy. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 5)
[4] Item, pour avoir advis et deliberacion sur ce que aucuns disoient que en matiere d'appellacions venans d'execucions de lettres obligatoires, commissions ou mandemens, après IJ defaulz ceans obtenus par la partie, disant sa partie adverse avoir appellé et non relevé dedens temps deu, et requerant adjudication de prouffit d'iceulz defaulz, l'en devoit adjuger tel prouffit seulement, que la partie appelant estoit decheue de defense et auroit à prouver l'appellacion, ladicte partie requerant l'adjudication du prouffit d'iceulz deffaulz, et aussi le procureur du Roy pour l'interest de l'amende. (FAUQ., II, 1421-1430, 256)
[5] Et, se il avenoit durant la dite ferme qui conmencera ledit XXIIIIe jour de novembre prouchain venant aucune chose en cens ou en rentes des revenues de la dite ferme feust et soit decheue, diminuee, ameinrie ou relaichié, les diz religieus ne seront tenus a en riens diminuer audit Jehan pour ce de sa dite ferme ne de ce que il en doit et devra. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 324)
[6] recognurent et confesserent avoir pris et retenu a touz jours, pour euls, pour leurshoirs et pour ceuls qui auront cause de eux, de religieuses personnes et honnestes l'abbé et couvent de l'eglise Saint Magloire de Paris, une masure et le jardin d'icelle, avec leurs appartenances et appendances, si comme tout se comporte, en lonc, en lé, devant et derriere, qui fu Jehannin de Saint Mandé et ses freres et sereurs, laquelle estoit decheue et demouree aus diz religieux, tant a cause de deux deniers de cenz et un quart de coustume, compté et compris dedans une maille de coustume sur partie d'icelle maison et jardin qui fu Jaqueline de la Sale que ledit abbé y avoit et prenoit, comme de certainne rente par an en icelle audit couvent appartenant, assise en la ville de Charronne, tenant, d'une part, au jardin Thomasse la Renarde et, d'autre, aus jardin et maison des diz preneurs, aboutissant pardevant sur la voye et parderriere au jardin Jehanne, femme feu Guillaume Pizdoe, en la censive, justice et seigneurie d'iceulz religieux, pour deux deniers par. de cenz et seze souls par. de rente par an pour toute la charge de rente et coustume deues aus diz abbé et couvent. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 434)

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