C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de cuy dans 7FMR 
9 attestations 
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[1] Tu, roy de gloire, vueilles ouyr noz justes prieres, et à notre duc Loys victorieux, par la cuy euvre se puet dire aux françois : Chantez à Dieu nouvel chant car il a fait merveilles. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 59)
[2] Car n'est tu pas cellui qui, par la Dieu graces, en si jeune aage comme de XV. ans, par divine inspiracion, sans autre moien, malgré l'ennemy d'enfer, adversaire du bien de paix, qui par divers contredis la cuidie empeschier, mais tu constanment et perseveranment, non pas comme enfant flechissable et legier, mais comme homme meur, tres sage, et pesant en euvre et en fait, as mise la paix entre ceulx de ton sang, pour la cuy guerre ja de longue main le regne perissoit et eulx, dispers par horrible hayne qui de toutes pars gectoit feu et flamme, as rassembléz, rejoings, raunis, paciffiéz ensemble, acordés, apaisiéz, mis en nouvelle amour par loyaulx joinctures, dignes et loisibles, sans blasme de nullui ont foy juré ensemble en ta haulte presence ? (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 60)
[3] Mais ne vint pas de toy sans faille le mouvement, ains de cellui sans la cuy custode pour neant est veillé en la garde de la cité, lors que la veille de Saint Jehan Baptiste en ce present an mil IIIJ. cent et XIJ., si que j'ay esté bien informée par ceulx qui l'oyrent, gens digne de foy, que tu, oyant la messe, sur le pas de l'Euvangile où il dist de Saint Jehan : Et multi in nativitate ejus gaudebunt, te tournas à joyeux visage, comme tout soubdainement meu, en disant à ton confesseur : O pleust à Dieu que à ceste glorieuse journée nous peussions mectre ensemble par bonne paix et joye ces IJ. Jehans -c'estoit à entendre Jehan, duc de Berry, d'une part, et Jehan, duc de Bourgongne, de l'autre - contraires, mais ce dis tu afin que bon traictié doresenavant y puissions entreprendre, moyenner, et bien finer à l'ayde de Dieu, est bon que une belle messe à solempnité soit demain dicte en la chappelle de Saint Jehan qui est cy pres, auquel lieu les IJ. susdis ont grant devocion. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 60)
[4] Je cuy, moy, que tu es hors de sens. (LA VIGNE, S.M., 1496, 334)
[5] Mais qu'argent et or manque a cuy, Ce sont tresbonnes adventures. sans la cuy custode pour neant est veillé en la garde de la cité, lors que la veille de Saint Jehan Baptiste en ce present an mil IIIJ. cent et XIJ., si que j'ay esté bien informée par ceulx qui l'oyrent, gens digne de foy, que tu, oyant la messe, sur le pas de l'Euvangile où il dist de Saint Jehan : Et multi in nativitate ejus gaudebunt, te tournas à joyeux visage, comme tout soubdainement meu, en disant à ton confesseur : O pleust à Dieu que à ceste glorieuse journée nous peussions mectre ensemble par bonne paix et joye ces IJ. Jehans -c'estoit à entendre Jehan, duc de Berry, d'une part, et Jehan, duc de Bourgongne, de l'autre - contraires, mais ce dis tu afin que bon traictié doresenavant y puissions entreprendre, moyenner, et bien finer à l'ayde de Dieu, est bon que une belle messe à solempnité soit demain dicte en la chappelle de Saint Jehan qui est cy pres, auquel lieu les IJ. susdis ont grant devocion. (LA VIGNE, S.M., 1496, 430)
[6] Dame plaine d'umilité, En cuy secour du tout m'apuyz, Se je crestiennez ne suyz, Perdu seray et mal bailliz. la garde de la cité, lors que la veille de Saint Jehan Baptiste en ce present an mil IIIJ. cent et XIJ., si que j'ay esté bien informée par ceulx qui l'oyrent, gens digne de foy, que tu, oyant la messe, sur le pas de l'Euvangile où il dist de Saint Jehan : Et multi in nativitate ejus gaudebunt, te tournas à joyeux visage, comme tout soubdainement meu, en disant à ton confesseur : O pleust à Dieu que à ceste glorieuse journée nous peussions mectre ensemble par bonne paix et joye ces IJ. Jehans -c'estoit à entendre Jehan, duc de Berry, d'une part, et Jehan, duc de Bourgongne, de l'autre - contraires, mais ce dis tu afin que bon traictié doresenavant y puissions entreprendre, moyenner, et bien finer à l'ayde de Dieu, est bon que une belle messe à solempnité soit demain dicte en la chappelle de Saint Jehan qui est cy pres, auquel lieu les IJ. susdis ont grant devocion. (Mir. enf. diable, c.1339, 50)
[7] Je, le seigneur de Caumont, de Chastel Nauf et de Berbeguieres notiffique et faiz assavoir a toute le université de ma terre, a toux en general que come jadis mon tres redoubté seigneur, mon seigneur mon pere, cuy Dieux absolle par sa sainte pitié et misericorde, le temps qu'il vivoit, eusse entreprins de fere le saint voyatge d'outremer au saint Sepulcre en Jherusalem ou Jhesu Crist nostre redemptor voulsist prendre mort et passion pour nous pouvres pecheurs et pecheresses rachater dez paines d'enfer ou nous fussions esté perdus, se son precieux [f°3 v°] corps ne fust. (6208, 10)
[8] Et come je venoye a ceste cipté de Palermo en my le voye je trouvay pour tiel encontre ung bon chivallier du paiis de Bearn que avoyt a nom messire Arnout de sainte Coullomme, le quell aussi bien alloit part devers le ditte cipté et eut tres grant [f°80 r°] joye de ma venue et de ma encontree car il cognoissoit tout mon pays qu'il c'estoit norri en ma terre ou monseigneur mon pere, cuy Dieux absoille, a Caumont. (6208, 64)
[9] En laquelle, et depuis ce qu'il en fu osté et mis hors, il dist et confessa par davant ledit lieutenant, en la presence des dessus nomez, oultre ce que dessus est dit, que verité estoit que, un an avoit ou environ, il mal print et embla de Thomas de Cuy, escuïer, demourant à Cuy, prez de Chasteau-Thierry, un jaques qui bien valoit LX s., lequel il vendi depuis XXX s. en la ville d'Espernay, ne scet à qui. (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 241)
[10] En laquelle, et depuis ce qu'il en fu osté et mis hors, il dist et confessa par davant ledit lieutenant, en la presence des dessus nomez, oultre ce que dessus est dit, que verité estoit que, un an avoit ou environ, il mal print et embla de Thomas de Cuy, escuïer, demourant à Cuy, prez de Chasteau-Thierry, un jaques qui bien valoit LX s., lequel il vendi depuis XXX s. en la ville d'Espernay, ne scet à qui. (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 241)

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