| [1] | et croy que le trop parler en charge ou accusation d'autruy ne soit ja chose trop louable. (CHART., Q. inv., 1422, 32) | | [2] | Si ne voy pas que noz contentions ou noz parolles semees en appert ou en secret des ungs contre les autres nous puissent gecter de ce dangereux pas, ains fault tirer au collier et prendre aux dens le frain vertueusement, et, se le cheval par batre et flageler et le beuf par force d'aguillonner durement tirent hors leurs voitures des effondrez et des mauvais passaiges, ainsi croy je que le flaël de divine justice, qui nous fiert par l'adversité presente, nous doye esmouver a prendre couraige pour nous horsgecter de ceste infortune. (CHART., Q. inv., 1422, 44) | | [3] | Je croy au fort qu'en esbat le dïez; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 179) | | [4] | Aussi pour voir Je croy, et le cuide savoir, Que plusieurs desirent avoir Sa grace et en font tout devoir, Desquelz le mendre Je suy, qu'Amours fait entreprendre, Et a quoy je ne m'ose actendre; (CHART., L. Dames, 1416, 206) | | [5] | Je croy que Dieu les bons regarde Et qu'aprés dueil joie leur garde, Maiz trop demeure et trop me tarde; (CHART., L. Dames, 1416, 232) | | [6] | Et croy que jamaiz ne fou˙ssent, Ains demandassent Pardon, et leurs pouoirs mandassent En tant que leurs faiz amendassent Et aux bons se recommandassent. (CHART., L. Dames, 1416, 293) | | [7] | Je croy que ce que je desire, Vous desirez Et que je tire ou vous tirez. (CHART., L. Dames, 1416, 294) | | [8] | Et croy, mais qu'il ne vous desplaise, Que l'onneur n'est ne ne tient compte De nul home qui quiere l'aise, Et fust cent fois roy, duc ou conte. (CHART., D. Her., p.1415, 424) | | [9] | " Je croy bien que son honneur croistre Doit vouloir chascun gentilhomme Pour soy faire amer et cognoistre, Quoy que la sayson n'est pas comme Elle estoit du temps noz ancestres, Car ceulx qui les vaillans faysoient Estoient les bons vaillans maistres Qui les vaillans recognoissoient. (CHART., D. Her., p.1415, 425) | | [10] | " Je croy bien qu'il ait es batailles Aucunes foiz des meseürs, Car, lou sont telles larronnailles, Dieu n'envoye pas les eürs; (CHART., D. Her., p.1415, 427) |
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Attestation de 