C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de croirre dans 7FMR 
49 attestations 
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[1] Se amans aux biens passez regardent, Tant moins en ont et plus en ardent, Car Amours loirre Les cuers comme faucon au loirre, A qui l'en fait souvent a croirre De donner ce qu'on veult accroirre. (CHART., L. Dames, 1416, 247)
[2] Dont suis tiree De deux douleurs et martiree, Quant la joie qu'ay desiree Le plus, m'est du tout empiree Par doubte, voire Si fort que je ne sçay que croirre: Ou se je doubte, ou se j'espoire. (CHART., L. Dames, 1416, 272)
[3] Dont a il besoing de croirre D'adorer et de requerre Sans cesser et sans recroire Cil qui les secretz desserre Et les enferrés defferre. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 169)
[4] Mais les anciens sages y conseille appeller le dit philosophe car, dist il, comme les anciens, c'est assavoir les sages, aient eu long espace de moult aprendre, tant science comme par longue experience, ceulx sont à recevoir, à croirre, car, dist il, ilz ne determinent pas de legier des choses doubteuses, ains les interpretent. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 73)
[5] Souventes foiz avient à la pire partie pour ce que maintes fois ont veu en leurs temps ainsi avenir ne peu d'aparence ne les meut pas à croirre la chose se ançois n'ont le verité bien esprouvée, pour ce que souvent, si que dit Senecque, verité a face de mençongeet mençonge de verité. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 73)
[6] ITEM, comme vrays loyaulx et non faulx blandisseurs le blasmeront et reprenderont en acquitant leur loyauté se faire ou dire lui voient quelque riens desseant, mal honneste, contre conscience et honneur, ou non partinant à prince, ne le vray ne lui celeront tant et si acoustumeement toutesvoies selon discrecion par bons admonnestemens, en humbles et doulces paroles, si qu'il appartient qu'ilz seront cause, s'il les veult croirre, qu'il soit un bon et tres vertueux prince, bien ordonné en vie et en meurs, comme il ne soit si dur que bons et acoustuméz enseignemens ne reduisent à bien. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 75)
[7] Et pour ce, encores à parler des faulx menistres et desloyaulx conseilleurs, quant de telz en a environ grant seigneur ou puissant homme, ou monde n'est plus grant peril, voire, quant ilz le sentent enclin ou condicionnéz à croirre et adjouster foy à leurs faulx consaulx comme orreur ne soit qu'en teste ne lui mectent. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 79)
[8] Te sont doncques necessaires deux choses par especial afin que le bien de paix soit tousjours avec toy : l'une est avoir à memoire sans oubly et devant les yeulx le mal qui vient par guerre et bataille, et comment en la continuacion d'icelle plusieurs royaumes ont esté destruis et desers, et le peril de fortune que nul ne tient en main, pour laquelle regart et consideracion ne te soit legiere chose croirre conseil d'entreprendre guerres ne la deliberer, par especial et sur toutes riens guerre civile, c'est assavoir contre les tiens ne tes subgiéz, ne la souffir avoir entre eulx, comme nulle soit tant prejudiciable si que le tesmoigne l'Euvangile et mesmement la present experience. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 92)
[9] et encorent en diverses erreurs, sans croirre es articles de la foy, et usent de diverses manieres de sorceries dampnables et reprouvees de l'eglise. (JUV. URS., Loquar, 1440, 310)
[10]Et devez croirre et presumer qu'i leur mescherra, et tout bien consideré vous ne les devez ne craindre ne doubter; (JUV. URS., Loquar, 1440, 391)

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