| [1] | Si sont moult creues les parolles Et moult en dit le roy de folles ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 305) | | [2] | Et dist oultres : Les simples parolles de cellui qui ensuite tousjours verité sont adès creues, pour ce que le contraire n'est nul temps veu en lui, mais du mençongier au contraire, car se d'aventure verité dist n'est il mie creuz pour ce que plus a acoustumé mentire que voir dire. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 163) | | [3] | Item, par ce s'ensuit que se le monde estoit fait entre cy et demain plus grant ou plus petit .C. foys ou .M. foys que il n'est maintenant, et toutes ses parties estoient creues ou apeticiees proporcionnelment, toutes choses apparoistroient demain tout aussi comme maintenant aussi comme se rien ne fust mué. (ORESME, C.M., c.1377, 168) | | [4] | 4) Or estoit il ainsi que cestes nouvelles avoient ja esté tout de garde publiees par les Samniciens, si que elles furent lors plus legierement creues, meesment quant il virent que ces dix pasteurs disoient sanz distreper une meisme chose; (BERS., I, 9, c.1354-1359, 3) | | [5] | Et il, voulant obeir et aidier au Roy, comme son vray obeissant, fist finance deXVIJm et Vc frans, et en faveur de ce lui fut promise par ledit Pressy, et depuis accordée et baillée par lettre royal, une creue particuliere de X s. t. pour marc d'argent qu'il pourroit faire ouvrer après le paiement desdis IJc mil, nonobstant quelxconques autres creues generales faictes et à faire, et si lui promirent les generaux de lors faire allouer ladicte creue. (FAUQ., II, 1421-1430, 63) | | [6] | Dit que creues generales ne sont point au prouffit des maistres particuliers des monnoies, et pour ce absurdum est dire qu'il a eu trois creues,car il n'en a eu que une, qui est appellée particuliere à sonproufit, et ofre à prouver et monstrer qu'il a acheté le plus chacun marc d'argent de XJ l. et demie à XIIJ l. t., et si a eu d'autres grans frais et pertes, car il a eu chevaux prins et perdus, et lui mesme fut prins d'un haussaire, et lui cousta IIJm escuz d'or. (FAUQ., II, 1421-1430, 64) | | [7] | Dit que creues generales ne sont point au prouffit des maistres particuliers des monnoies, et pour ce absurdum est dire qu'il a eu trois creues,car il n'en a eu que une, qui est appellée particuliere à sonproufit, et ofre à prouver et monstrer qu'il a acheté le plus chacun marc d'argent de XJ l. et demie à XIIJ l. t., et si a eu d'autres grans frais et pertes, car il a eu chevaux prins et perdus, et lui mesme fut prins d'un haussaire, et lui cousta IIJm escuz d'or. (FAUQ., II, 1421-1430, 64) | | [8] | Dit que par le moyen de la creue particuliere le Roy a eu XLIIIJ mil fr. de prouffit, combien que son contract et merché ne lui a pas esté tenu du costé du Roy, car pareilles creues n'ont pas esté faictes à Tournay que à Paris, car à Paris la creue fut jusques à XV et à Tournay ne fut que à XJ l. t. . (FAUQ., II, 1421-1430, 64) | | [9] | Dit oultre que lesdictes creues generales, ne lesmandemens d'icelles, ne furent oncques impetrez par lui ne à sarequeste, ne ne s'adrecent point lesdiz mandemens à lui, et par ce ne doivent prejudicier à son contract, ne à sa creue particuliere dont l'execution a esté subsequente, combien qu'elle precedast en date, et n'a point esté icelle creue particuliere couverte par les generales, et n'a point eu IIJ creues, mais une seule à son prouffit, pour le moyen de laquelle le Roy a eu XLIIIJm fr. de prouffit, comme ja dit est. (FAUQ., II, 1421-1430, 65) | | [10] | Dit oultre que lesdictes creues generales, ne lesmandemens d'icelles, ne furent oncques impetrez par lui ne à sarequeste, ne ne s'adrecent point lesdiz mandemens à lui, et par ce ne doivent prejudicier à son contract, ne à sa creue particuliere dont l'execution a esté subsequente, combien qu'elle precedast en date, et n'a point esté icelle creue particuliere couverte par les generales, et n'a point eu IIJ creues, mais une seule à son prouffit, pour le moyen de laquelle le Roy a eu XLIIIJm fr. de prouffit, comme ja dit est. (FAUQ., II, 1421-1430, 65) |
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Attestation de 