C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de coy dans 7FMR 
106 attestations 
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[1] Or le fault estre en doubte des amis, De bruit de gens, de rapport d'ennemis, Obeïssant, triste, coy et remis, Son cuer mater, Dangier cherir et envïeux flater Qu'ilz ne puissent de lui mal relater Et la grace Male Bouche achater Par quelque don, Dont ja n'ara bienfait ne guerredon. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 188)
[2] Si me retrahy voulentiers En un lieu tout coy et privé, Mais quant mes bons amis antiers Sçurent que je fu arrivé, Ilz vindrent. (CHART., B. Dame, 1424, 333)
[3] Je ne suis mie bon chanteur -- Aussi me duit mieulx le plourer -- Mais je ne fu oncques vanteur:J'ayme plus tost coy demourer. (CHART., B. Dame, 1424, 356)
[4] Ains vault mieulx que cil qui l'acuse, Ne, pour chose qu'il s'en excuse,Il ne pourra estre escoutez, Ains yert de son lieu hors boutez Et ne saura cause pour quoy, Mais taire lui faudra tout coy. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 89)
[5] En epiloguant ce que dit est devant, dis voulentiers bonnes parolles liées, honnestes, cleres, simples, bien ordonnées et de plain langaige, le visage coy, sans trop rire ne faire chiere ombreuse. pour quoy, Mais taire lui faudra tout coy. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 169)
[6] la gardera de parler a ses femmes et a ses servans malgracieusement ne en tençant ne disant villennie, ains les enseignera doulcement et les reprendra de leurs deffaulx accoiseement, les menaçant de les mettre hors s'ilz ne se corrigent, ou de les punir par quelque aultre maniere, mais toutesvoyes le parler d'elle sera tousjours coy et sans villennie dire, car la villenie yssue de bouche de dame ou de quelconques femme retourne plus a elle meismes que a ceux a qui elle la dit ; (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 45)
[7] Il y a deux ans que je ne fus icy, pour coy il faut que vous me tenés pour escusé, et ne vous soufrés en rien des besonges de vostre mestre; (0304, 29)
[8] Et s'il estoit nulle autre chose de par decha en coy vous prinséz plesir, je vous suplie, monseigneur, qu'i vous plesse le me mander et je metray paine de vous en servir, en priant a Dieu, monseigneur, qu'i vous doinst bonne vie et longue et accomplir tout se que vous desiréz. (0304, 100)
[9] Les ii ont dez afferez et granz emprinsez, pour coy croy que cest esté ne se fera point grant chose. (0304, 142)
[10] Les samblables diferenz de seux pour coy ils vont ay je veu toute ma vie, et tousjours s'apesent en parlant. (0304, 298)

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