C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de conseillier dans 7FMR 
657 attestations 
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[1] Plus avant ne pense je pas me bouter es debas de ceste matiere et m'en rapporte a ceulx qui ont les faiz publiques a conseillier d'en acquitter leurs loiaultez plainement. (CHART., Q. inv., 1422, 63)
[2] Car un seul bon conseillier puet valoir à tout un royaume et ce ne fait mie un seul homme fort, quelque force qu'il ait. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 74)
[3] Pour laquelle chose, si que j'ay dit ailleurs, certes ne pourroit assez souffisanment estre merité le loyal, sage, bon conseillier comme infinis soit le bien qui par lui puet venir, mais qu'il soit creux, si qu'il est escript de Scipio Nasica, le tres sage, bon conseillier, que ycellui ne prouffita pas moins aux rommains par les bons consaulx qu'il donnoit de bien gouverner la chose publique que firent les autres Scipions de laquel lignée il estoit et qui tant furent vaillans par leurs armes, dont dit l'aucteur que pas n'avoit ycellui moins desservi de merite et louenge à tout sa corte de paix que les autres avoient à tout leur hernoiz et habillement d'armes. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 74)
[4] Pour laquelle chose, si que j'ay dit ailleurs, certes ne pourroit assez souffisanment estre merité le loyal, sage, bon conseillier comme infinis soit le bien qui par lui puet venir, mais qu'il soit creux, si qu'il est escript de Scipio Nasica, le tres sage, bon conseillier, que ycellui ne prouffita pas moins aux rommains par les bons consaulx qu'il donnoit de bien gouverner la chose publique que firent les autres Scipions de laquel lignée il estoit et qui tant furent vaillans par leurs armes, dont dit l'aucteur que pas n'avoit ycellui moins desservi de merite et louenge à tout sa corte de paix que les autres avoient à tout leur hernoiz et habillement d'armes. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 74)
[5] Si y doit avoir par especial continuellement de IIIJ. manieres d'estas conseilliers, c'est assavoir des nobles mesmement de IJ. manieres : les uns soient chevaliers ou escuiers tres esleuz et esprouvéz en l'excercice des armes, lesquelz aient tout leur temps emploié ou labeur d'icelles, tellement qu'en tout savoir ou la plus grant partie de ce qu'il y convient soient venus à dignité et estat d'estre chevetains des autres es offices et charges qui y conviennent, et yceulx seront propres à bien conseillier sur le fait des guerres. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 76)
[6] si seront meurs et rassis, honnestement habituéz de sages parolles et bons faiz, et de belle vie et ordonné estat, et yceulx sont propices estre residenment entour le dit prince et à le conseillier sur le fait de l'ordonnance qu'il convient à ce qui est partinent au noble estat royal, et de telz appartient estre fait grant maistre d'ostel, chambellans, et autres offices à eulx partinans. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 76)
[7] Pour celle doulereuse convoitise, afin de traire des seigneurs offices, benefices, emolumens et prouffis, n'estudient pas tous les conseilliers d'enquerir et savoir ce que pourroit estre le meilleur et le plus propice pour le bien et prouffit de ame et de corps, de gloire, d'augmentacion et honneur au prince, auquel conseillier sont deputéz et establiz afin qu'il l'en puissent ennorter et donner bon conseil. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 78)
[8] Et en ceste euvre se soubtillent et applicquent leur entendement par si longue pensée qu'il n'est tour qu'ilz n'y avisent, et ainsi actraint grant malice qui les rent aviséz de toutes cautelles si proprement que à conseillier les voies sont tres expers, mais que l'entencion privé d'iceulx vise au singulier proufit du prince. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 78)
[9] Avec ce, ceste dame aura establi sages preudeshommes certaine quantité, qui seront de son conseil, que elle sentira bons, loyaulx, de bonne vie, et non mie moult convoiteux, car c'est ce qui honnist tout entour plusieurs princes et princepces que conseillieurs remplis de convoitise, car selon leur inclinacionilz enduisent et enortent ceulz qu'ilz conseillent, et sans faille ceulx qui habondent en tel vice ne pourroient bien ne loyaument ne au prouffit de ame et honneur de corps conseillier, - et que ilz soient de bonne vie, et de ce doit bien enquerir la prudent dame. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 49)
[10] Pour ce doivent estre flechis Voz cuers a tendre au bien commun, Car ne leur vauldroit tant comme un Cent mille autres, je le say bien, Car joie, richece et tout bien Vendroit d'un si fait empereur : D'autre conseillier c'est orreur. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 143)

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