C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de congnu dans 7FMR 
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[1] Vi en quel temps tout avendroit Ce que je congnu la endroit, A qui, comment et en quel place, Mais du dire ja Dieu ne place ; (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 94)
[2] Quant ce dous passage senti Et que mes cuers se consentiAu penser debonnairement, Je congnu mon aligement. (MACH., D. Aler., a.1349, 384)
[3] Mais lors congnu bien les biautez Dou lieu et les jolivetez; (MACH., D. Aler., a.1349, 391)
[4] Je fu ses clers, ans plus de XXX.,Si congnu ses meurs et s'entente, S'onneur, son bien, sa gentillesse, Son hardement et sa largesse, Car j'estoie ses secretaires En trestous ses plus gros affaires. (MACH., P. Alex., p.1369, 24)
[5] Joyeulx mondain, il estoit nuyt Et pour mieulx faire la cautelle Il n'y avoit point de chandelle, Car elle m'eust assez congnu. (B. veoir, p.1480, 17)
[6] Amour congnu bien que j'estoye En ce pourpos, sans changement. (CH. D'ORLÉANS, Songe compl. C., 1437, 110)
[7] Sy tost qu'i le peult adviser, Bien le congnut et advisa Et contre lui s'agenoulla, Mais la dame nel congnu mie. (Dit prunier B., c.1330-1350, 82)
[8] Anselme : - Saint Pol l'apostre a donné absolucion de ceste question, quant il dit : «Si cognovissent Dominum glorie nunquam eum cruxifixissent», c'est assavoir que ce ceulx qui mirent a mort Jhesu Crist eussent congnu que il fut esté le roy de gloire, jamais ilz ne le eussent cruxifié. (CRAP., Cur Deus, De arrha B.H., c.1450-1460, 233)
[9] et comme il ara congnu la dignité en laquelle Dieu l'a institué et formé en la semblance et la forme que il porte, certes il ne vouldra amer chouse abjecte ne reprouvee ne moindre de lui, adfin que injure ne face a son amour. (CRAP., Cur Deus, De arrha B.H., c.1450-1460, 262)
[10] Quant ce prince auquel il estoit venu congnu son courage et sa trayson, il juga en soy meysmes que jamais ne luy seroit loyal, car il le veoit desloyal a son maistre et ne le voloit avoir ne retenir pour serviteur, mais le fist prendre et lyer sur ung cheval et l'envoya a son maistre, luy signifiant qu'il sçavoit son entreprinsepar cestuy traytre qu'il luy renvoyoit, duquel il eust fait la justice comme d'ung traytre se ne feust que ycelluy prince son ennemy eust peu ymaginer qu'il auroit fait injustement mourir et ou despit de leur inimité. (FILLASTRE, Traité Conseil H., c.1472-1473, 180)

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