| [1] | Maiz sa deité est congneue aux hommes en humanité, et son humanité glorieuse est crainte par la union de sa deité. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 116) | | [2] | Car le mespris de sa charnelle doctrine bien congneue fait priser la foy catholique es esperis ou elle est emprainte. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 118) | | [3] | Se crestiens sont tenus croire aucuns articles plus haulx que la capacité de engin humain, la est congneue la haulte excellence de leur Dieu et la divinité de leur loy, et appert qu'elle ne soit pas trouvee de erreur d'omme, maiz baillee de souverain maistre, quant elle surmonte leur invention. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 128) | | [4] | Se ces exemples forains ne suffisent, fay servir a ton esperance lez croniquez de ta nation, dont la similitude dez cas te pourra plus tendrement mouvoir par affection de nature, et mieulx confermer ta pensee, pour leur plus congneue certaineté. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 143) | | [5] | Mais tu dois savoir qu'il ne souffist mie que prince soit seulement vers les grans et puissans hommes doulz, benigne, humain et traictable, mais meismement à ses plus petis subgiéz, si que ja est touchié, et là est congneue la tres large benignité, si que il est escript du bon empereur Titus qui estoit tant benignes à tous que on ne savoit ausquelz vouloit mieulx complaire. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 141) | | [6] | Et en ce, dient les sages, est congneue la difference d'entre prince naturel et tirant, comme le prince naturel soit entre ses subgiéz si comme le pere sus ses enfans ou le pasteur en la garde de son parc, prest de exposer sa vie pour la deffence d'icellui ; (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 143) | | [7] | Tel creature, dist-il, est congneue à la face comme il l'ait tousjours furieuse, et par tous les signes du corps demoustre son impacience et fureur de courage, c'est assavoir, le langage plain de menaces et felonnes paroles. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 30) | | [8] | C'est la descordable Fortune, Et celle ay je tost congneue, Car autre part je l'oz veue. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 96) | | [9] | Et donc, comme il appere qu'ilz cuidassent l'eaue premiere et plus ancienne des dieux, lesquelz dieux puet estre ilz entendoient estre les corps du ciel ou autres corps sensibles, car encore des choses separees n'avoient congnoiscence, il dit que nulle plus ancienne opinion de ceste n'a esté es choses de nature, laquelle soit congneue. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 64) | | [10] | et que, au regard du bastard de Rubempré, il est vray qu'il estoit prins pour les signes et contenances que avoyent ledict bastard et ses gens à l'environ de la Haye en Holande, où pour lors estoit sondict filz, conte de Charroloys, et que si ledict conte estoit suspessonneux, il ne le tenoit point de luy, car il ne le fut oncques, mais le tenoit de sa mère, qui avoit esté la plus suspessonneuse dame qu'il eust jamais congneue; (COMM., I, 1489-1491, 5) |
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Attestation de 