C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de confitures dans 7FMR 
3 attestations 
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[1] Et furent menez aux Troys Roys du dict Versay, auquel lieu, pource que c'estoit le mercredi des Quatre Temps et qu'on ne mengoit point de chair, on leur fist apporter pain et vins de toutes sortes, ypocras, espices, confitures et autres nouvelletez singulieres, tellement que les dictz ambassadeurs se tindrent grandement contens de l'onneur que le roy leur faisoit faire. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 305)
[2] Et si y avoit plusieurs autres beaux dragouers tous pleins d'espices de chambre et belles confitures; (ROYE, Chron. scand., I, 1460-1483, 178)
[3] Et quant toutes vos confitures seront prestes, vous pourrez faire ce qui appartient, dont la recepte s'ensuit: Premierement pour .V. cens de noiz prenez une livre de senevé et demye livre d'aniz, ung quarteron et demy fanoul, ou quarteron et demy coriande, ung quarteron et demy karvi (c'est assavoir une semenceque l'en mengue en dragee) et mectez toutes ces choses en pouldre. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 268)
[4]Pour faire bonnes confitures de chair de coing, faut premierementnettoyer les coings de leurs pepins, et les mettrepeu à peu en eau claire, pendant qu'on les nettoye à fin qu'ilsne deviennent noirs, tandis faut mettre le pot au feu, à finqu'il bouille : puis ayant pesé les coings, les faut mettre aupot, et les laisser tant bouillir, qu'ils s'ouvrent un peu, apresles oster et mettre dans une terrine pour les rompre et pilerd'une cuilliere de bois, puis les passer par un temy, et adjousterà chacune livre de chair de coing, demie livre de sucrebien pulverisé, et faire cuire le tout ensemble à petit feu clair,dans une poelle d'airain large, le meslant tousjours, à fin qu'ilne se brusle : et apres que ladite paste sera cuitte, la faudramettre en boitte pour l'usage. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 87 v°)
[5] Elles seront de garde si on lesmesle avec des cendres, ou si on les met dans des pots où l'ongarde les huiles, sauces et confitures. les nettoye à fin qu'ilsne deviennent noirs, tandis faut mettre le pot au feu, à finqu'il bouille : puis ayant pesé les coings, les faut mettre aupot, et les laisser tant bouillir, qu'ils s'ouvrent un peu, apresles oster et mettre dans une terrine pour les rompre et pilerd'une cuilliere de bois, puis les passer par un temy, et adjousterà chacune livre de chair de coing, demie livre de sucrebien pulverisé, et faire cuire le tout ensemble à petit feu clair,dans une poelle d'airain large, le meslant tousjours, à fin qu'ilne se brusle : et apres que ladite paste sera cuitte, la faudramettre en boitte pour l'usage. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 105 r°)
[6]Pour faire que les yvrongnes deviendront sobres, fautmanger des choux et confitures faites de miel : ou bien, boirevinaigre à grands traits. huiles, sauces et confitures. les nettoye à fin qu'ilsne deviennent noirs, tandis faut mettre le pot au feu, à finqu'il bouille : puis ayant pesé les coings, les faut mettre aupot, et les laisser tant bouillir, qu'ils s'ouvrent un peu, apresles oster et mettre dans une terrine pour les rompre et pilerd'une cuilliere de bois, puis les passer par un temy, et adjousterà chacune livre de chair de coing, demie livre de sucrebien pulverisé, et faire cuire le tout ensemble à petit feu clair,dans une poelle d'airain large, le meslant tousjours, à fin qu'ilne se brusle : et apres que ladite paste sera cuitte, la faudramettre en boitte pour l'usage. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 117 r°)
[7] Et combien que pour quelque temps il entretienne ses vassaux en delices, si est-ce que les dernieres confitures qu'il leur appreste sont si difficiles à digerer que les uns perdent le sens, les autres la vie, comme l'on peut voir apertement par le discours de l'histoire sequente, en laquelle un cruel amant vaincu d'ambition meurtrist de ses propres mains sa miserable et infortunée amante. (S181, 47)
[8] Mais pendant que ces deux pauvres passionnez amans pensoient avoir attaint au comble de toute felicité et jouyr à pleine voile des faveurs de ce petit Dieu, fortune voulut estre de la partie qui, pour le dernier mets de la feste, leur appresta des confitures si ameres qu'il leur feist couster la vie à tous deux par une si cruelle mort que, si ceux qui font profession de semblables choses y prenoyent exemple, il y auroit moins de femmes diffamées et peu de mariz trompez. (S181, 131)
[9]Et au reste quand ces Ananas sont venus à maturité, estans de couleur jaune azuré, ils ont une telle odeur de framboise, que non seulement en allant par les bois et autres lieux où ils croissent, on les sent de fort loin, mais aussi quant au goust fondans en la bouche, et estans naturellement si doux, qu'il n'y a confitures de ce pays qui les surpassent : je tiens que c'est le plus excellent fruict de l'Amerique. (S746, 326)
[10]"Comment Jehan de Paris fit apporter espices et confitures de toutes sortes, et vins de plusieurs façons et couleurs. (jdp, 47)

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