C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de confites dans 7FMR 
9 attestations 
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[1] Dames ne sont mye si lourdes, Si mal entendans ne si folesQue, pour un peu de plaisans bourdes Confites en belles parolles, Dont vous autres tenés escoles Pour leur faire croire merveilles, Elles changent si tost leurs coles: A beau parler closes oreilles. (CHART., B. Dame, 1424, 341)
[2] Vers les toreaulx vait seurement, Qui, par moult lait murmurement, Le cuident venir envayr, Et Jason, sanz soy esbahir, .II. grosses pelotes confites De glus atachans et despites Leur a ens es gueules fichees, Qui tantost ensemble attachiees Les machouëres leur a si Qu'ilz sont du tout a sa merci. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 43)
[3] Lors couvient ses gens enhorter, D'avoir sucre en plate et dragée, Paste de roy bien arrangée, Annis, madrian, noix confites, Et o les choses dessus dictes Couvient pignolat qui refroide, Et manus Christi qui est roide Et aultres espices assez, Que je suy de nommer lassez; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 48)
[4] N'oublie pas ces grosses lavendieres Toute confites en grant gaudisserie: Admayne tout dessoubz noz cramaillieres Et lors verrons belle rostisserie. (LA VIGNE, S.M., 1496, 223)
[5] Le second en soy veult traictier Maint remède particulier, Faiz par diverses médicines, Apropriées et moult dignes, à préserver nature humaine Contre boce, de péril plaine, Et le chapitre derrenier Traicte aussi en particulier De ces médicines confites, D'entre pluseurs choses eslites,Comme d'aucuns électuaires, Et de pilules débonnaires, Et moult d'autres confections, De bonnes opérations. (LA HAYE, P. peste, 1426, 112)
[6] Aprez il fault notifier, Qui ne veult en l'art dévier, Que de ces choses défensives, Ou autrement préservatives, Qui nature ont de médicine Seulement selon la doctrine, Aucunes sont simples en soy, Qui par nature et de sa loy Si furent simplement produites, Et aucunes par art confites, Entre lesquelles, se je n'erre, Fault cy touchier de celle terre, Qui par les Maistres de Phisique Est nommée bole Arménique, De laquele est souvent prouvé Par certains effectz et trouvé Qu'elle vault merveilleusement Et donne grant asseurement Contre le mal d'épidémie. (LA HAYE, P. peste, 1426, 130)
[7] Aussi les Nobles et puissans, Et autres à ce suffisans, Doivent lors porter vestéure D'escarlate, ou de soye pure, Pour leurs vies mieulx préserver, Et faire tousdiz conserver Les linceulx, où ilz sont gisans, O choses aromatisans Et leurs robes, linges, sans faille,Ordonner en forme pareille Et qui veulent long chemin faire Par air puant, trouble et contraire, Doivent garder soigneusement De l'inspirer abondanment, Et porter o soy toute part Des pommes, confites par art, De bonne oudeur et sentement. (LA HAYE, P. peste, 1426, 139)
[8] Derrenièrement, or le notes, Fault-il dire des antidotes, Desqueles, comme trouveres, Il y a quatre manieres, Comme sont les pommes confites Et les pillules, devant dictes, Puiz trocisques plaisans et mondes,Qui sont confections rondes, Et les nobles électuaires, En temps de boce nécessaires. (LA HAYE, P. peste, 1426, 142)
[9] Aprez suit la forme plaisant D'autres trocisques, proffitans à tous adonc febricitans, Auxquelz faire prenez, sans bourde, Semences froides de cohourde, De citrules, laictue, endive, Et de pourpié, une herbe vive, Et blans sandaux avecques roses, Egalment de toutes ces choses, Et de camphre la gomme clère, Resplendissant et bien chière, Pesant troiz [grains], sans faillir mie, Pour chascune, dragme et demie Des autres choses devant dictes, Et de tout ce soient confites Trocisques avec juz de pommes, Qui des grans et des savans hommes Furent maciaines nommées, Et des Acteurs sont approuvées. (LA HAYE, P. peste, 1426, 145)
[10] Pareillement elles seront gardees avec des fueillesde chaulme, disposees de mesme façon : elles sont aussi deseicheesau soleil, ou cuittes en leur jus, et confites avec du sucre,pour estre long temps gardees. blans sandaux avecques roses, Egalment de toutes ces choses, Et de camphre la gomme clère, Resplendissant et bien chière, Pesant troiz [grains], sans faillir mie, Pour chascune, dragme et demie Des autres choses devant dictes, Et de tout ce soient confites Trocisques avec juz de pommes, Qui des grans et des savans hommes Furent maciaines nommées, Et des Acteurs sont approuvées. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 86 r°)

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