C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de confire dans 7FMR 
6 attestations 
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[1] Tout ce fait non d'une guise mais en diverses differences, mettoit tout cuire et confire en la gueule dudit grant ymage, qui tant estoit lee qu'elle representoit une grant fournoise chaufee en maniere d'atrempees estuves. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 13)
[2] Einsi, pour moi desconfire, Fait mon cuer defrire Et en dueil confire Qui toudis empire; (MACH., Les lays, 1377, 317)
[3][ ire ] Qu'elle aura temps a ses poisons confire Et disperser l'espace de quatre ans Et [pour] plus fort tormenter le vivans, Susciter fault tous leurs plus malveillans, Gens belliqueux et de cruaulté plains Lesquelz iront par villes et par plains Piller bourgois et desrober marchans, . (Cene dieux, c.1492, 121)
[4] C'est la Mort, des humains maistresse, Envoyé par les dieux celestes Vers toy, pour confire des pestes De ta tres venimeuse escume, Vomissement et orde spume Pour tous humains empoisonner. (Cene dieux, c.1492, 127)
[5] Toutesfoiz est convénient Comme pluseurs Sages dient, Mettre lors quelque portion En tout sirop, ou potion, D'aucunes choses stiptiques Et mesmement aromatiques, Et selon raison les confire, Disposer, ordonner et cuire, O miel rosat à ce valable Ou avecques zucre semblable. (LA HAYE, P. peste, 1426, 117)
[6] Naturelment ne peut il nuire Qui le veult mesler et confire Sagement avec la racine De caparis, une herbe digne, Et, selon l'art de MÉdicine, Tout homme aiant foible poictrine, Mal estomac ou dolent cuer, Doit mains user de tel liqueur, Et n'est pas, sachiez à entendre, Que les metz soient à restraindre Au vin aigre tant seulement Qui de roisin prent naissement, Ançoiz vault et proffitte ades Le vin des pommes de grenades, Et pareillement estimonsDu jus de citres et limons. (LA HAYE, P. peste, 1426, 126)
[7] Et premièrement, sans décepte, S'ensuit la forme et la recepte Des pillules, forment louées Des anciens et approuvées, à préserver d'épidémie Et de son mal, que Dieu maudie, Ausqueles forgier doit-on prendre, Qui à ce faire veult attendre, Deux parties, par saint Trotin, De bon aloë cicotrin, Et la tierce, par poiz égal, De pur saffren oriental, Et de myrre, qui seult reluire, Et tout ce mesler et confire O le suc ou juz de buglose, Ou de mellisse ou d'acétose; (LA HAYE, P. peste, 1426, 143)
[8]Quelques singularitez de confire des fruits pour la reserve de toute l'annee. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, (null))
[9]Pour confire noix, pren premierement des noix petites etverdes, avec l'escorce et y faits des petits trous, puis mets lestremper en eau par onze ou douze jours plus ou moins : nettoyeles tresbien et les mets bouillir en sucre clarifié fort longuement,de fait que souvent y pourras adjouster du sucre clarifiéà cause qu'il se consomme à la longue cuisson, finalementles mettras en vaisseaux avec espices faites de clou de girofle,gingembre, et canelle, mais n'y mets gueres de clous de girofle,car ils les rendroyent trop ameres. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 88 r°)
[10]Pour confire escorces de citron et d'orenge, pren grossesescorces d'orenges ou de citron taillees en quatre ou six pieces,nettoye les de leur chair et pepins, mets les tremper en lixiveclaire par l'espace de neuf jours, et en les changeant delixive au cinquiesme jour, les neuf jours passez mets les encortremper en eau claire, jusques à tant qu'elles adoulcissent etayent laissé leur amertume, mesme qu'elles semblent transparentes,car alors elles auront assez trempé : apres fais les cuireen un vaisseau net d'erain ou plombé avec eau de fontaine, tantqu'elles puissent attendrir apres qu'elles auront jetté toute leuraquosité mets les tremper vingt-quatre heures en Julep, faitd'une partie de sucre et de trois parties d'eau, puis fais-les ycuire à petit feu assez competemment : tire les de ce Julep, et lesmets en un vaisseau de voirre, jettant par dessus Julep rosat assezespez, pour leur donner quasi une cruste : tu les pourras situ veux aromatizer avec un peu d'ambre et de musc. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 88 r°)

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